Algérie : Plan d'Action du gouvernement 2009

Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a prononcé dimanche une allocution à l'Assemblée populaire nationale (APN), à l'occasion de la présentation du Plan d'action du gouvernement. Voici le texte intégral:
"Monsieur le président de l'Assemblée populaire nationale,

Mesdames et Messieurs les députés,

Mesdames, Messieurs,

Il m'est agréable de vous exprimer à vous Monsieur le Président et à travers vous, aux honorables députés, mes salutations respectueuses et celles de Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, vous disant également l'honneur qui est le nôtre, de nous retrouver ici, à l'honorable Assemblée populaire nationale, en application des dispositions de la Constitution. Il y a de cela un mois, le Parlement a adopté à une majorité remarquable, le projet de révision constitutionnelle initiée par Monsieur le Président de la République.

C'est une révision constitutionnelle qui a notamment ancré davantage l'Algérie dans son histoire et dans sa mémoire nationale. Elle renforce aussi notre jeune démocratie en instaurant un socle nouveau à la promotion des droits politiques des femmes algériennes auxquelles j'adresse un salut fraternel.

Soyez assurés, Mesdames et Messieurs les députés, que le gouvernement veillera à mettre au point les dossiers devant aboutir d'une part, à renforcer la promotion par l'Etat de l'écriture et de l'enseignement de l'histoire de notre pays, et d'autre part, à l'adaptation de la loi organique pertinente en vue de promouvoir la place de la femme dans les assemblées élues.

La révision constitutionnelle a également clarifié la relation fonctionnelle entre le gouvernement et le Parlement. C'est donc en application de l'article 80 de la Constitution que nous vous soumettons le Plan d'action par lequel le gouvernement s'attellera à finaliser la mise en oeuvre du programme de Monsieur le Président de la République. Oui, Monsieur le Président, honorables députés, nous sommes là pour vous soumettre un projet s'étalant sur près de quatre mois seulement, et cela découle de motivations importantes.

Le gouvernement qui a le devoir de veiller au respect de la Constitution et des lois par chacun, entend marquer lui même son respect de la loi fondamentale. Il vient donc devant votre honorable Assemblée, dans un cadre constitutionnel désormais bien clarifié, en espérant obtenir votre accord à son plan d'action.

Par ailleurs, chaque jour représente un temps inestimable dans la bataille que livre l'Algérie pour rattraper ses retards et progresser dans la reconstruction nationale. Dans cette tâche, le gouvernement est animé par une volonté solide, d'autant que sa mission est de poursuivre l'exécution d'un programme présidentiel qui a déjà beaucoup avancé comme nous aurons l'occasion de la confirmer plus loin.

Parallèlement à la finalisation de la mise en oeuvre du programme présidentiel, le gouvernement s'attellera également à la préparation des élections présidentielles qui se dérouleront au Printemps prochain. A travers la révision constitutionnelle, le Parlement a consolidé la responsabilité exclusive du peuple, sans limitation aucune, dans le choix du Premier Magistrat du pays auquel il confiera la conduite de son destin.

Pour sa part, le gouvernement s'engage devant vous à réunir toutes les conditions d'une élections présidentielle démocratique, pluraliste, et transparente, dans laquelle, seul le peuple décidera souverainement. A cet effet, nous veillerons au strict respect des dispositions de la loi électorale amendée et enrichie en Novembre 2003 à l'initiative du Parlement. Nous mobiliserons les ressources humaines de l'administration, soit près de 600.000 agents, pour la gestion des différentes opérations liées à l'organisation de ces élections. Nous réunirons enfin les conditions matérielles requises pour une campagne électorale sereine.

Monsieur le Président de l'Assemblée populaire nationale,

Mesdames et Messieurs les députés,

Mesdames, Messieurs,

Ce gouvernement à l'honneur d'avoir à finaliser la mise en oeuvre du programme du président Abdelaziz Bouteflika, un programme dont les résultats constituent des avancées importantes dans tous les domaines de la vie du pays. En déclarant cela, nous ne prétendons pas que l'Algérie a déjà surmonté toutes les séquelles du désordre et des destructions de la tragédie nationale qu'elle a traversées. Nous ne prétendons pas également que l'économie nationale a déjà atteint l'efficacité véritable, après la panne de développement qui a affecté notre pays et qui a été suivie d'une phase de diktat économique extérieur en contrepartie du rééchelonnement de la dette du pays, une phase dont l'Algérie ne s'est libérée qu'en 1998 seulement.

Nous ne prétendons pas enfin, que des citoyens ne souffrent pas encore du chômage, et notamment parmi les jeunes, que des foyers ne vivent pas encore les difficultés de la crise du logement, ou que de familles ne sont pas toujours exposées à la pauvreté. Mais dans le même temps, chaque année qui s'est écoulée depuis le début de cette décennie, a rendu difficile toute tentative de nier que l'Algérie a avancé et bien avancé. Nous entendons le dire et le proclamer haut, non pas pour nous réfugier dans le passée, mais pour éclairer le présent et pour tranquilliser sur l'avenir du pays.

Le plan d'action qui est entre vos mains illustre cela dans tous les domaines. Je sollicite cependant votre indulgence pour mettre l'accent ici, sur trois domaines qui témoignent par eux-mêmes des progrès réalisés par l'Algérie durant cette décennie.

Monsieur le Président,

Honorables députés,

Mesdames, Messieurs,

Le premier dossier que j'aborderais est celui de la situation sécuritaire. Il y a près de dix années, notre pays endeuillé enterrait encore ses enfants par centaines, victimes de la barbarie terroriste. L'Algérie est demeurée debout grâce à la résistance héroïque de notre peuple pétri par les épreuves et attaché fermement à la sauvegarde de la Patrie. La République algérienne démocratique et populaire est demeurée debout grâce aux sacrifices de nos forces de sécurité à leur tête l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale. Le retour de la paix s'est accéléré grâce à la jonction entre l'engagement courageux du président Abdelaziz Bouteflika et la volonté souveraine du peuple algérien.

Cette jonction heureuse a donné le jour en 1999 à la Concorde civile, consacrée par un référendum populaire massif, et qui a fait taire des centaines d'armes et sauvegardé la vie de milliers de citoyens. Cette jonction s'est prolongée à travers la Réconciliation nationale dont la Charte a recueilli un suffrage éclatant au référendum de septembre 2005. Bien sûr, nul ne serait irresponsable pour prétendre que tout danger est déjà définitivement écarté, et les lâches attentats terroristes de l'été dernier le confirment.

Les forces de sécurité du pays poursuivent résolument le combat contre le terrorisme. Les résultats de cette lutte seront encore meilleurs grâce à la vigilance constante de toute la société pour éviter que des brèches ne soient exploitées par les criminels, grâce à un consensus politique toujours plus soudé face aux criminels qui n'ont épargné personne, et grâce à une plus grande contribution des médias, pour priver les résidus de criminels de l'éclat et des tribunes qu'ils recherchent à travers leurs crimes.

La lutte contre le terrorisme aboutira également car l'Etat est déterminé à conserver la porte ouverte devant toute personne qui renoncera au crime pour revenir au droit chemin, revenir sur la voie de l'Islam religion qui a sacralisé la vie et consacré le pardon, revenir vers son propre peuple qui est la cible du terrorisme, revenir vers l'Algérie qu est la patrie de tous les Algériens sans exclusion.

Le gouvernement veillera à parachever la mise en oeuvre des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Cette charge est le fruit de la volonté souveraine de notre peuple que l'Etat entend respecter. Les directives présidentielles sont claires également pour que les dossiers en retard du fait de la bureaucratie ou parfois de la négligence des familles bénéficiaires, soient résolus, conformément à la loi portant mise en oeuvre de la Charte et à ses textes réglementaires d'application.

Monsieur le Président de l'APN,

Mesdames et Messieurs les députés,

Mesdames, Messieurs,

Le second aspect que je voudrais évoquer ici est relatif à l'effort de reconstruction nationale qui s'est intensifié à l'ombre de la paix consolidée au cours de cette décennie. Cet effort a été porté par un engagement volontariste exemplaire de Monsieur le Président de la République soucieux de répondre aux attentes de notre peuple qui a versé un lourd tribut à la tragédie nationale. C'est ainsi que le programme de soutien à la relance économique a été suivi d'un autre pour le soutien à la croissance. Ce dernier a été renforcé par un programme spécial pour les wilayas du sud et un autre pour les wilayas des Hauts Plateaux.

Tous ces engagements ont nécessité d'énormes enveloppes budgétaires. Ainsi, l'année 2008 a vu la mobilisation de près de 25% du produit intérieur brut du pays au titre du budget public d'équipement. Les résultats de cette politique de développement soutenu sont aussi bien palpables.

  • Premièrement: Entre 2004 et 2007 seulement, l'investissement a atteint 8.000 milliards DA dans le pays soit plus de 123 milliards de dollars. Les engagements du budget public ont atteint 5.300 milliards DA soit plus de 80 milliards de dollars consommés. La part de l'investissement des opérateurs économiques n'a pas été négligeable aussi, atteignant près de 2700 milliards DA soit 41 milliards de dollars, dont 18 milliards de dollars pour le secteur privé national dans des projets achevés ou en cours de réalisation.
  • Deuxièmement: La croissance économique a été constante et appréciable depuis le début de cette décennie, malgré les difficultés passagères du secteur des hydrocarbures. Hors des hydrocarbures, la croissance a été de 6,3% en 2007. Elle sera de 6% en 2008 et se maintiendra à 6% également en 2009.
  • Troisièmement: L'agriculture qui a reçu près de 300 milliards DA d'aide a certes souffert de la sécheresse ces dernières années, y compris en ce qui concerne l'élevage. Mais cela n'a pas empêché son développement substantiel illustré par une nette amélioration de la production des maraîchages, et une forte augmentation du cheptel, l'extension de la surface agricole utile de plus de 300.000 hectares, la plantation de plus de 220.000 hectares en arbres fruitiers et en viticultures, ainsi que par la mise à niveau de plus de 110.000 exploitations agricoles.
  • Quatrièmement: Le secteur privé s'est renforcé d'un grand nombre d'entreprises. En 2004, il avait été promis la création de 100.000 nouvelles PME durant cinq années. Nous sommes heureux d'annoncer qu'à la fin juin 2008, 101.000 PME nouvelles ont déjà vu le jour. Ce résultat sera augmenté de plus de 20.000 autres PME à mars 2009.
  • Cinquièmement: Le tourisme enregistre une renaissance palpable, avec plus de 230 projets touristiques réalisés par des privés nationaux, alors que des dizaines d'autres sont en voie de lancement par des capitaux algériens ou étrangers.
  • Sixièmement: La stratégie industrielle a été parachevée et sera mis en oeuvre à un rythme soutenu notamment à travers la mise à niveau des entreprises publiques disposant d'un plan de charge, et à travers la négociation de partenariats à même de renforcer les capacités en place y compris dans le domaine des services, de sorte que l'industrie locale puisse contribuer davantage à la croissance sur la base de la productivité et de la compétitivité.
  • Septièmement: S'agissant du développement humain, les indicateurs se sont bien améliorés depuis 1999.

    a. L'espérance de vie est passée de 72,5 années à 75,7 année,

    b. La mortalité infantile a baissé de 36,9 pour 1000 à 25,8 pour 1000, alors que la mortalité maternelle a baissé de 117,4 pour 100.000 à 86,9,

    c. Le taux de scolarisation des enfants de 6 à 15 ans atteint 97% pour les garçons et 95% pour les filles,

    d. Le taux de raccordement des foyers à l'eau potable est passé de 78% à 93%.

    La dotation moyenne en eau potable par habitant est passé de 123 à 165 litres, alors que sa distribution quotidienne est passée d'une moyenne nationale de 45% à 70% en 2008.

    e. - Le taux de raccordement des foyers au gaz naturel est passé de 31% à 41%, soit un taux qui est déjà le plus élevé dans les pays en développement. De son côté, le taux de raccordement des foyers ruraux à l'électricité est passé de 88,7% à 98,0% en 2008.

  • Huitièmement: Dans le domaine du logement, la période allant de janvier 1999 à septembre 2008 a vu la livraison de plus de 1.440.000 logements. Pour le quinquennat en cours, l'objectif fixé était la réalisation 1 million de logements, et de janvier 2004 à septembre 2008, près de 750.000 logements ont déjà été livrés alors que plus de 530.000 autres sont en chantier. A la fin de mois de mars 2009, les livraisons de ce quinquennat totaliseront 900.000 unités, et à la fin du mois de septembre 2009, le million de logements aura été totalement livré alors que près de 400.000 unités seront encore en chantier.
  • Neuvièmement: Le taux de chômage a été réduit de 29% en 1999 à 11,8% en 2007. Pour la période 2004-2009, un engagement a été pris pour la création de 2 millions d'emplois, dont un million par les investissements et les administrations et un autre million en équivalent emploi annuel par les dispositifs d'emplois d'attente. A la fin de l'année 2007, plus de 3 millions d'emplois ont déjà été créés.

    L'ensemble des détails concernant ce résultat figurent dans le document qui vous a été distribué, j'en rappellerai donc ici le fait que plus de 1.800.000 de ces emplois ont été créés par les entreprises, les chantiers, l'agriculture et les administrations, alors que plus de 1.300.000 équivalents emplois annuels ont été générés par les différents dispositifs d'emplois d'attente. Tels sont donc quelques exemples des résultats que le retour de la paix et le déploiement de la politique volontariste du chef de l'Etat, ont permis au pays de réaliser.

    Monsieur le président de l'Assemblée populaire nationale,

    Mesdames et Messieurs les députés,

    Mesdames, Messieurs,

    Le troisième volet que j'aborderais maintenant est relatif à la grave crise financière qui secoue le monde et qui s'accompagne d'une récession économique. Cette crise ne nous a pas épargné du fait de son impact sur les prix des hydrocarbures et donc sur les revenus du pays, y compris les recettes budgétaires. Mais je tiens d'emblée à rassurer votre honorable assemblée : l'Algérie a les moyens de traverser cette crise sans grands dommages et elle entend également maintenir le rythme de son développement ainsi que l'intensité de sa politique sociale.

    Bien sûr, nous gardons tous un amer souvenir des conséquences de la crise économique internationale de 1986. Mais, grâce à Dieu, les données sont différentes aujourd'hui. En effet, la crise de 1986, avait entraîné un effondrement du prix du baril de pétrole à moins de 10 dollars. Notre pays s'était alors retrouvé asphyxié avec des réserves de change de moins de 3 milliards de dollars et un endettement extérieur de plus de 20 milliards de dollars. Cela avait généré des bouleversements nationaux sévères et avait conduit le pays vers un ajustement structurel douloureux, en contrepartie du rééchelonnement de la dette extérieure.

    La fin de la décennie précédente a également connu une chute du prix du baril de pétrole à moins de 10 dollars. Notre pays qui avait adopté les années précédentes une politique prudente a pu traverser cette crise qui a duré une année même si sa dette extérieure était encore de 28 milliards de dollars et ses réserves de change de près de 4 milliards de dollars seulement. Cependant, le budget d'équipement avait dû être réduit de moitié en 1999.

    En ce qui la concerne, la crise actuelle est à la fois brutale et sévère. De juillet à novembre dernier, le prix du baril de pétrole a chuté de plus de 130 dollars aux environs de 40 dollars actuellement. Cette crise sera durable également. Cependant, l'Algérie a les moyens d'y faire face, grâce aux mesures et décisions prises par Monsieur le Président de la République tout au long de ces dernières années, des mesures et des décisions que je vais vous exposer.

  • Premièrement: notre système financier est resté à l'abri de la crise financière mondiale pour les raisons suivantes:

    D'abord la révision de la loi sur la monnaie et le crédit en 2003 a débouché sur l'assainissement de la place financière nationale, et toutes les institutions financières fragiles ou douteuses ont été sanctionnées par la législation. Ensuite, et face à la crise financière dont les premiers indices étaient visibles depuis le début de l'année dernière, l'Algérie a décidé en 2007, de surseoir à la privatisation de ses banques publiques, les mettant ainsi à l'abri d'une contagion par la crise du système financier dans le monde. En outre, notre pays a refusé l'aventure des fonds souverains qui lui était fortement recommandé par les experts. Les fonds souverains ont subi de fortes pertes partout dans le monde. Enfin, les autorités ont décliné les appels à la convertibilité totale du dinar, laquelle aurait entraîné une forte hémorragie de devises comme c'est le cas actuellement, dans certains Etats sur divers continents.

  • Deuxièmement: nous pouvons également résister à une baisse de nos recettes extérieures tirées des hydrocarbures, grâce à une série de mesures prises ces dernières années par le Président Abdelaziz Bouteflika. Il s'agit d'abord du remboursement anticipé de la dette extérieure, décidé en 2005. Cette dette qui était alors de 21 milliards de dollars en 2004 s'élève actuellement a près de 4 milliards de dollars, y compris la dette des entreprises étrangères établies dans notre pays. Cela a fortement réduit le poids du service de la dette sur notre balance des paiements extérieurs.

    Il s'agit ensuite de l'interdiction faite depuis 2004, aux services de l'Etat, ainsi qu'aux entreprises et banques publiques, de recourir à l'emprunt extérieur. La priorité a été accordée à la mobilisation des crédits localement. L'Algérie a également décliné de multiples offres de crédits extérieurs dans le cadre de la réalisation de nos grands chantiers par des entreprises étrangères. Tout cela a évité la reconstitution de l'endettement extérieur.

    Il s'agit en outre de la prudence permanente de la Banque d'Algérie dans le placement des réserves de change, préférant la sécurité à une forte rentabilité. Ce choix s'est avéré salutaire, car nos réserves de change n'ont subi aucune perte par le fait de leur placement. Il s'agit enfin de la limitation des transferts de bénéfices par les sociétés étrangères exerçant en Algérie. En 2006, la loi sur les hydrocarbures a été révisée pour relever la fiscalité pétrolière payée par les entreprises étrangère à partir d'un certain niveau de prix. En 2008, la loi de finances a introduit d'autres dispositions fiscales pour réduire les transferts des entreprises étrangères.

    Partant de tout cela, notre pays qui dispose de 138 milliards de dollars de réserves de change à la fin du mois de novembre dernier, pourra faire face à tous ses engagements extérieurs durant cinq années, sans recourir à l'emprunt à l'étranger, et cela même avec un baril à 30 dollars durant les cinq années. Dans une telle situation virtuelle, l'Algérie conserverait encore en 2014, des réserves de change de près de 50 milliards de dollars.

  • Troisièmement: notre pays a eu la chance de prendre ces dernières années un certain nombre de mesures pour accompagner notre ouverture économique sur le monde. A ce sujet, je tiens d'abord à confirmer que le choix de l'économie de marché ne sera pas remis en cause tout comme n'est pas remise en cause l'ouverture de notre économie sur l'économie du monde.

    Je tiens aussi à vous informer que, par delà notre association avec l'Union européenne et nos négociations pour adhérer à l'OMC, l'Algérie deviendra dès demain 15 décembre, officiellement membre de la Zone arabe de libre échange. Mais dans le même temps, l'Algérie a décidé d'accompagner l'ouverture et l'économie de marché, par de règles plus adaptées à ses intérêts nationaux. C'est là le sens du message de Monsieur le président de la République en juillet dernier, devant les présidents d'APC.

    Il s'agit de récuser tout investissement purement spéculatif et momentané, qu'il soit national ou étranger. Cela a évité à notre pays les déconvenues que connaissent certains pays. Il s'agit également de la décision de conserver pour l'Algérie la majorité du capital dans tout investissement important avec un partenaire étranger, et cela pour préserver la balance des paiements du pays. Nous constatons aujourd'hui que des pays développés se sont eux aussi engagés sur cette même voie, et réaffirment également que l'Etat doit conserver un rôle actif dans la préservation et la relance de la croissance.

  • Quatrièmement: La chute du prix du pétrole affecte sensiblement les recettes du budget de l'Etat. A ce sujet également, je tiens à tranquilliser les honorables députés et l'opinion nationale, car des mesures décidées par le chef de l'Etat durant cette décennie, permettront au pays de faire face à cette situation.

    La première de ces mesures a été la création, en 2000, d'un fonds de régulation des recettes des hydrocarbures pour permettre au pays de rembourser sa dette ou alors de traverser les moments difficiles. Des années durant les recettes budgétaires ont été calculées sur la base d'un baril à 19 dollars seulement, prix qui a été relevé cette année à 37 dollars.

    Cette politique prudente est aujourd'hui payante, puisque le Fonds de régulation des recettes dispose aujourd'hui de réserves supérieures à 4.000 milliards DA. C'est ce montant notamment, qui permettra à notre pays de poursuivre son programme de développement en cette conjoncture difficile.

    La seconde mesure prise par le chef de l'Etat en 2006, a été le financement du déficit budgétaire généré par les dépenses d'équipement, à partir du Fonds de régulation des Recettes au lieu d'aggraver la dette publique interne, et cela d'autant que la dette extérieure avait déjà été remboursée.

    Enfin, la troisième mesure décidée par le président de la République en 2006 également, a été le remboursement anticipé de la dette publique interne. Celle-ci qui était alors de près de 1800 milliards DA n'est plus que de 700 milliards DA au mois de septembre 2008. Cela veut dire qu'en cas de besoin, le Trésor public pourrait emprunter sur le marché financier local d'autant que les banques publiques disposent d'une importante liquidité.

    Telles sont donc les données financières qui nous permettent d'affirmer aujourd'hui que l'Algérie poursuivra la réalisation du programme quinquennal en cours sans risque. Elle poursuivra également la politique sociale de l'Etat sans danger. Il lui sera possible enfin d'engager l'année prochaine un nouveau programme substantiel de développement si le chef de l'Etat qui sera élu le désire. L'Algérie pourra enfin mener cette politique sans recourir à un quelconque endettement extérieur.

    Mais dans le même temps, cette crise internationale nous interpelle collectivement pour que chacun se mettre davantage au travail et ne pas toujours compter sur les hydrocarbures épuisables. Elle nous interpelle également pour cesser de croire que nous sommes devenus riches comme certains l'ont proclamé ces dernières années. Elle nous interpelle enfin pour que chaque citoyen se mobilise en vue de combattre le gaspillage sous toutes ses formes, comme n'a cessé de l'ordonner le Président, y compris le gaspillage dans nos importations.

    Tel est donc le socle des acquis et des atouts, sur lequel s'appuiera le gouvernement pour mener son action durant les prochains mois, conformément au plan détaillé qui vous est soumis, et dont je me limiterais ici à relever brièvement cinq axes majeurs.

    Monsieur le Président,

    Honorables députés,

    Mesdames, Messieurs,

    Le premier axe de travail du gouvernement sera la poursuite des réformes destinées à améliorer l'environnement autant pour les citoyens que pour une activité économique saine. La poursuite de la réforme de la justice, l'amélioration de l'efficacité de l'administration locale, la modernisation des services du contrôle commercial, de l'inspection du travail, des impôts et des douanes, tout comme le renforcement des services de police et de gendarmerie, tendent ensemble, à assurer le respect de la loi par chacun, à garantir l'ordre public au bénéfice de chaque citoyen, et à combattre l'activité parasitaire et les différentes formes de fraude qui entravent l'économie productive.

    De même, la finalisation des projets de révision du code communal, du code de la wilaya, et du texte relatif à la fiscalité locale, l'aboutissement des lois relatives au contrôle de l'exécution du budget public, ainsi que la mise en place de la contractualisation des soins dans les hôpitaux, constitueront des mutations destinées à rationaliser davantage la dépense publique et à lutter encore plus efficacement contre les gaspillages et les détournements.

    Le second axe de l'action du gouvernement concernera la promotion de l'économie nationale. Le secteur agricole a fait l'objet cette année d'une série d'encouragements pour réduire la dépendance alimentaire de notre pays. Ces mesures seront consolidées à travers le dossier qui sera présenté à la conférence sur l'agriculture devant se tenir aux premières semaines de l'année 2009.

    Le secteur de la PME fera l'objet d'incitations rationnelles y compris pour sa mise à niveau, tels que l'a ordonné Monsieur le président de la République en septembre dernier. Un dossier sera également finalisé au début de l'année prochaine en vue de dynamise le secteur de l'habitat, notamment la promotion immobilière et le respect des règles d'urbanisme. Quant au secteur économique public en général, et notamment l'industrie, il verra la mise en oeuvre des mesures découlant de la stratégie industrielle.

    Le troisième axe d'action concerne non seulement la poursuite de la réforme du système national d'enseignement, mais aussi le renforcement de ses moyens en infrastructures et en personnels, notamment pour alléger la pression au niveau du cycle secondaire de l'éducation nationale, et pour préparer l'université à accueillir un flux croissant d'étudiants, qui seront au nombre de 2 millions en 2015.

    En parallèle, la recherche scientifique qui a bénéficié cette année du renforcement de son cadre législatif et d'une augmentation de ses crédits budgétaires, connaîtra au début de 2009, la finalisation de l'installation des organes chargés de la dynamiser et de l'encadrer, dont le Conseil national de la recherche scientifique Le quatrième axe de travail important sera la poursuite de la lutte contre le chômage. La poursuite intense du programme quinquennal de développement ainsi que la dynamisation des secteurs de l'activité productive assureront la création de dizaines de milliers d'emplois supplémentaires pendant les prochains mois

    La relance de l'ensemble des dispositifs de micro crédits engagés depuis quelques mois ainsi que la montée en cadence du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle lancé cette année, permettront d'augmenter encore davantage l'offre d'emploi et notamment pour les jeunes chômeurs et les diplômés

    A titre indicatif, nous relèverons que de juillet à octobre dernier, les dispositifs de micro-crédits ont financé une masse importante de projets devant créer plus de 50.000 nouveaux emplois. Quant au dispositif d'aide à l'insertion professionnelle lancé en juin dernier, il a déjà permis l'insertion de plus de 100.000 chômeurs dans le secteur économique. Ce dispositif permettra de soutenir 400.000 recrutements par an, lorsqu'il atteindra son régime de croisière. Enfin, le programme des 100 locaux par commune verra l'essentiel de ses réalisations livrées et distribuées durant l'année prochaine.

    Enfin, le cinquième axe de travail du gouvernement et relatif aux questions sociales. Comme je l'ai déjà indiqué, la politique sociale de l'Etat sera maintenue à son rythme actuel, et je rappelle que les transferts sociaux pour l'année en cours, dépassent les 1000 milliards de dinars. Le dialogue avec le partenaire social et avec le patronat sera poursuivi afin de veiller à la mise en oeuvre des engagements collectifs contractés dans le cadre du Pacte national économique et social. En parallèle, la finalisation des statuts particuliers dans le domaine de la Fonction publique se poursuivra afin de déboucher, une fois tous ces textes promulgués, sur la mise en place du nouveau régime indemnitaire pour les fonctionnaires.

    Monsieur le président de l'APN,

    Mesdames et Messieurs les députés,

    Mesdames, Messieurs,

    Permettez-moi de conclure cette présentation du Plan d'action du gouvernement par quatre remarques finales.

  • Premièrement: Nous sommes chargés de mettre en oeuvre le programme de Monsieur le président de la République, programme qui en est déjà à un stade très avancé. Dès lors, il était nécessaire de vous en exposer ses résultats actuels. Ces résultats peuvent être vérifiés par chacun. Le gouvernement est prêt à y coopérer avec toute institution nationale qui le souhaiterait, et d'abord avec le Parlement. De plus, le gouvernement rendra public à la fin du mois de janvier prochain, un autre bilan mis à jour qui inclura tous les résultats de l'année 2008.
  • Deuxièmement: nous avons également tenu à rassurer notre peuple en cette période de crise financière et économique mondiale. Le peuple algérien n'a que trop souffert durant la tragédie nationale, et il a le droit d'être tranquillisé sur l'état de son pays, sur son avenir social et sur les perspectives de son propre développement national.

    L'espoir est un facteur essentiel pour toute oeuvre de reconstruction nationale et la reconstruction de l'Algérie est un chantier lourd, à la mesure des séquelles multiformes de la crise que le pays a traversée, à la mesure des attentes d'un grand peuple qui a marqué par deux fois le siècle dernier par sa résistance héroïque et par l'ampleur des ses sacrifices au service de la Patrie. J'ajouterais que ce message d'espoir est fondé sur des données financières confirmées par les institutions financières internationales. Chacun pourra donc s'en rendre compte par lui-même sur la toile du Net.

  • Troisièmement: nous sommes venus débattre aussi avec les honorables députés, car le débat, surtout lorsqu'il est serein, est une contribution à la promotion de la démocratie. Soyez assurés par avance Mesdames et Messieurs les députés, que toutes vos remarques seront accueillies respectueusement par le gouvernement, et que je m'attacherai à répondre loyalement à vos questions, jeudi prochain.
  • Quatrièmement: nous sommes venus enfin, avec l'espoir de bénéficier de vos avis, de vos remarques et de vos conseils dans la conduite de notre mission. Cette rencontre nous offre une occasion précieuse d'éclairer notre perception et notre compréhension des réalités qui prévalent sur le terrain.

    Je vous remercie de votre aimable attention".

  • [Aps 14/12/08]

    Seguir leyendo...

    Essa 2

    Seguir leyendo...

    ESSAI

    Seguir leyendo...

    Algérie Tourisme

    Tourisme: parution du premier numéro de la revue "Essiyahiya" ALGER- Le premier numéro d'Essiyahiya, une revue bimensuelle dédiée au tourisme et à l'environnement vient de paraître en Algérie. "C'est une revue spécialisée qui oeuvre à combler le vide médiatique en matière de tourisme, un vide dû à l'absence d'une presse spécialisée de manière générale et qui s'intéresse au secteur du tourisme et de l'environnement en particulier", lit-on dans l'éditorial du premier numéro d'Essiyahiya.

    APS

    Seguir leyendo...

    « L’Algérie ne tourne pas le dos aux IDE »

    Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Réda Hamiani, a souligné la « volonté ferme » du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, de « maintenir le cap et poursuivre les réformes économiques ».


    « Nous avons retenu, lors du premier entretien avec M. Ouyahia, sa volonté ferme de maintenir le cap et de poursuivre les réformes économiques et de ne pas revenir vers les expériences socialistes des années 1970 », a précisé M. Hamiani dans un entretien publié dans la dernière livraison de l’hebdomadaire Jeune Afrique et repris par l’APS hier. Pour l’ancien ministre délégué à la PME, « Ahmed Ouyahia croit à l’initiative privée. Il y a juste une très grosse déception en matière d’investissements directs étrangers (IDE). La relance fondée sur les IDE n’a rien fait bouger. Il veut un recentrage avec une activité plus orientée vers les entreprises locales, à elles d’aller chercher des partenariats avec des étrangers. On fait confiance au secteur privé ». M. Hamiani a affirmé que « l’Algérie ne tourne pas le dos aux IDE ». « L’Algérie n’a pas assez tiré profit des IDE et, maintenant, nous voulons attirer ceux qui auront une dynamique d’entraînement ».

    Le président du FCE a indiqué avoir présenté au chef du gouvernement « un diagnostic de la désindustrialisation » en soulignant que « l’industrie représente 5% du PIB national », et comme solution, il préconise « une vigoureuse remise à niveau des entreprises et de l’environnement des affaires ». M. Hamiani a encore précisé : « nous nous sommes mis d’accord pour présenter avant la fin de l’année un dossier complet sur une politique industrielle et de partenariat qui s’appuie sur le secteur privé, secteur où il faut trouver une bonne formule pour créer des champions. » « L’Etat doit aider à ce que s’agrègent ces partenariats entre entreprises privées dans les productions agricoles, l’agroalimentaire, le BTPH, les transports et les médicaments. Ces champions pourraient aussi voir le jour à travers des partenariats public-privé. Ce serait une première en Algérie », a-t-il estimé. Interrogé sur l’Union pour la Méditerranée, M. Hamiani a indiqué : « Nous voudrions la création d’une banque du Sud avec des fonds de garantie des deux côtés pour sécuriser les investisseurs étrangers. Ce serait un élément de plus dans l’ancrage de l’Algérie vis-à-vis de l’Europe » a-t-il ajouté.


    Par R.E
    El Watan
    23/09/08

    Seguir leyendo...

    Algérie : crise financière

    La gestion prudente des réserves de change épargne l'Algérie

    La diversification des devises de placement telle que menée par la Banque d'Algérie et la poursuite d'une gestion prudente des réserves de change a permis à l'Algérie de faire face, dans une grande mesure, aux turbulences actuelles sur les marchés financiers internationaux, a déclaré lundi le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci. Le gouverneur de la Banque centrale a tenu ces propos lors de la réunion qu'il a tenue avec les PDG des banques algériennes et étrangères en activité en Algérie pour la présentation du bulletin de conjoncture portant tendances monétaires et financières du 1er semestre 2008.

    [Aps 22/9/08]

    Seguir leyendo...

    Tunisie Tourisme

    "Les orangers" à Hammamet obtient le label d'hôtel jardin

    L'établissement hôtelier, 'les Orangers' à Hammamet a obtenu le premier label d'hôtel jardin.

    Cette distinction écologique est décernée sur la base de plusieurs critères : un taux d'espace vert par rapport au nombre de lits ( 40 m2 par lit,) la disponibilité d'un parcours de santé, l'option pour des équipements favorisant l'économie d'eau, d'énergie, l'entretien des plages et de leur environnement et enfin, le tri sélectif des ordures.

    M Mehdi M'LIKA président de la commission nationale de l'esthétique et de la propreté de l'environnement a déclaré, au cours d'une cérémonie, organisée à cette occasion que cette distinction écologique s'inscrit dans le cadre d'un programme national de labels visant à améliorer le cadre de vie dans tous les domaines.

    Au nombre de ces labels, il a cité la ville jardin, l'hôpital jardin et l'école jardin

    Seguir leyendo...

    Algérie Economie Banques

    La banque émiratie Essalam s’installe en Algérie

    La banque islamique émiratie Essalam sera opérationnelle en octobre prochain. C’est ce qu’a révélé Hocine Salem El Miza, vice-président du conseil d’administration et président de la commission exécutive à Essalam Algérie, lors d’une conférence de presse tenue hier au siège de la banque, à Dély Ibrahim à Alger.



    La banque Essalam vient d’obtenir l’autorisation du Conseil national la monnaie et du crédit le 11 septembre dernier, a-t-il indiqué. « Il ne reste que l’aspect technique pour lancer nos activités », a-t-il ajouté. Pour ce responsable, le choix de s’installer en Algérie n’est pas fortuit, d’autant plus, dit-il, que ce « pays dispose de potentialités énormes et le marché est prometteur. Nous souhaitons que ce sera l’opportunité de lancer d’autres banques dans les autres pays du maghreb ».

    Dotée d’un capital de l’ordre de 100 millions de dollars, Essalam Algérie, au-delà des « solutions islamiques », compte se lancer dans l’investissement dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et de l’immobilier. « A chaque fois qu’un secteur offre plus de garanties, nous irons y investir », explique le vice-président du conseil d’administration. Interrogé sur les ambitions du groupe Emaar, groupe émirati d’investissement détenteur de 5% du capital de Essalam Algérie, le conférencier a souligné que « la relation avec Emaar est purement organique ». « Notre démarrage ici en Algérie n’a pas de lien avec les investissements de ce groupe », soutient-il. Par ailleurs, ce même haut responsable a révélé que les retards enregistrés dans le lancement des activités de la banque, prévu initialement pour février dernier, ne sont pas dus à un quelconque problème avec la Banque d’Algérie ou le Conseil de la monnaie et du crédit. « C’est en raison de la non-finalisation du siège de notre banque », a-t-il noté.

    Sur un autre chapitre, M. Salem El Miza a relevé que la banque compte ouvrir plusieurs agences dans la capitale avant de « d’étudier la possibilité de le faire sur le territoire national ». Les fonctionnaires de la banque en question, au nombre de 50, sont tous d’origine algérienne, accompagnés par d’éminents experts financiers, a-t-il précisé. D’essence islamique, Essalam Algérie s’appuie, précise l’orateur, sur une institution législative composée essentiellement d’exégètes émiratis et algériens. Pour rappel, le Conseil du crédit et de la monnaie qui relève de la Banque d’Algérie a accordé l’agrément à la banque émiratie Essalam en juin 2006. De nombreux établissements bancaires des pays du Golfe disposent d’antennes locales en Algérie, à l’instar de El Baraka Bank, Golf Algérie, ABC Bank, la Banque des entreprises arabes et la Banque d’habitat et de financement.



    Par Hocine Lamriben

    Seguir leyendo...

    La banque brûle les billets de 200 DA

    L’équivalent d’un milliard de dinars serait passé déjà au feu.

    La Banque d’Algérie procède depuis quelques jours à la destruction «par le feu» des billets usagés de deux cents dinars (200 DA) qui sont «irrécupérables» Entendre par là, les billets qui ne peuvent absolument pas être «rafraîchis», procédure technique en usage chez nous comme de par le monde, confirme-t-on auprès de la Banque d’Algérie (BA). Cette nouvelle ne peut être que bienvenue au vu des coupures de 200 DA en circulation qui ne ressemblent en rien à des billets de banque tant leur état est lamentable Ils sont sales, déchirés, fripés, délavés...Certains commerçants refusent même de les accepter, au grand dam des consommateurs qui ne savent plus quoi en faire. Les guichets financiers, qu’ils soient bancaires ou postiers, continuent pour leur part à les distribuer aux clients malgré leur état de «décomposition» avancé.

    Parallèlement à cette première action de destruction, attendue depuis longtemps par le citoyen, la Banque d’Algérie a commencé à retirer les billets usagés de cette même valeur du marché, a expliqué à L’Expression l’attaché à la communication. Ce dernier, affirme-t-il, ignore le nombre total des billets détruits. Toutefois, croit-on savoir, c’est l’équivalent d’un milliard de dinars qui passe ainsi au «crématoire» Il rappellera cependant que «les billets de 200 DA n’ont pas été changés depuis plus de 10 ans»
    De son côté, Algérie Poste aurait déjà commencé à recevoir les nouvelles coupures depuis la semaine dernière pour les introduire dans le circuit des paiements des chèques postaux. Mais, hélas, il nous a été impossible durant toute la matinée d’hier de contacter le chargé de la communication ou un responsable d’Algérie Poste concerné pour en savoir plus, à savoir confirmer ou infirmer cette information d’importance pour le citoyen.

    Abdelkrim AMARNI

    L'expression 15 / 09 / 08

    Seguir leyendo...

    Voie ferrée Tlemcen-Maghnia

    Appel d'offres pour son renouvellement

    L'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) a lancé un avis d'appel d'offre restreint pour le renouvellement d'une partie de la voie ferrée reliant Tlemcen à Maghnia, apprend-on auprès de cette agence samedi. Il s'agit du renouvellement de voie ballast sur le tronçon reliant les villes de Tlemcen et Maghnia à travers des zones éparses, repartis en deux lots, indique l'Anesrif en sa qualité de maître d'ouvrage délégué. Cet avis d'appel d'offres restreint s'adresse exclusivement aux entreprises ayant des références requises dans les travaux de voie ferrée, précise la même source.

    APS 2008

    Seguir leyendo...

    Ouyahia prône le patriotisme économique



    Il faut «éviter un excès de dirigisme et un retour aux anciennes pratiques en vigueur du temps de l’économie dirigée», déclarent les chefs d’entreprise.

    L’Algérie veut-elle renouer avec le «patriotisme économique»? On est forcé de le croire à la lumière des dernières déclarations du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. «Le gouvernement accorde une grande importance aux entrepreneurs nationaux et fonde sur eux ses espoirs pour la construction d’une économie solide et diversifiée», a admis jeudi le chef de l’Exécutif, à l’issue de l’audience accordée à une délégation de représentants du Forum des chefs d’entreprise (FCE), conduite par Rédha Hamiani. Dans un communiqué transmis par les services de la chefferie du gouvernement, répercuté par l’APS, M.Ouyahia a rappelé le rôle des «entrepreneurs» algériens dans «la construction d’une économie solide et diversifiée dans le cadre de la libéralisation de l’initiative et de l’ouverture sur l’économie mondiale que notre pays a choisie». Il faut rappeler, dans cette optique, les dernières mesures entreprises par le gouvernement à l’égard des investisseurs algériens, et contenues dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2008. Lesquelles mesures prévoient la réduction de la pression fiscale et la simplification des procédures en faveur des opérateurs économiques.
    En ce sens, il a été décidé de réaménager les modes et niveaux d’imposition en matière d’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS). Ainsi, le taux de l’IBS est fixé à 19%, pour les activités de production de biens, le bâtiment et les travaux publics ainsi que les activités touristiques. La taxe est fixée à 25% pour les activités de commerce et de services ainsi que pour les activités mixtes lorsque le niveau du chiffre d’affaires réalisé au titre du commerce et des services est de plus de 50% du chiffre d’affaires hors taxes. «Les activités de production, précise la direction générale des finances, sont celles qui consistent en l’extraction, la fabrication, le façonnage ou la transformation de produits à l’exclusion des activités de conditionnement ou de présentation commerciale en vue de la revente.»
    Par ailleurs, les dispositions de la LFC 2008 ont supprimé le taux réduit applicable aux bénéfices réinvestis. En outre, dans le cadre des actions engagées en vue de dynamiser l’investissement local, les dispositions de cette loi ont introduit l’obligation pour les entreprises qui bénéficient d’exonérations ou de réductions de l’IBS dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement, de réinvestir la part des bénéfices correspondant à ces exonérations ou réductions dans un délai de 4 ans à partir de la date de clôture de l’exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel.
    Mais que pensent les opérateurs économiques algériens quant à ces nouvelles mesures prises par le gouvernement en vue de booster l’économie algérienne? Les entrepreneurs algériens sont catégoriques: «Il faut éviter un excès de dirigisme et un retour aux anciennes pratiques qui étaient en vigueur du temps de l’économie dirigée», selon Rédha Hamaini, président du FCE. Dans un entretien accordé, au début du mois en cours au site du quotidien électronique Toutsurlalgerie.com, M.Hamiani a indiqué: «Nous sommes dans l’attente de connaître, dans le détail, des modifications apportées aux lois sur l’investissement et l’accès au foncier. On veut savoir si ces mesures concernent tous les secteurs d’activité, ou seulement quelques-uns. Dans l’avenir, nous souhaitons être consultés avant les prises de décision pour que les patrons puissent donner leur avis.» Le président du FCE tient ainsi à noter le manque de communication dont font preuve les institutions de l’Etat chargées du dossier des investissements. Une procédure à reconsidérer si l’on veut réellement faire aboutir la nouvelle politique économique entreprise par le gouvernement.

    Hakim Kateb
    L'Expression
    13 Septembre 2008

    Seguir leyendo...

    L'appel de Ouyahia

    Les entrepreneurs nationaux appelés à construire une économie solide et diversifiée
    MM. Ouyahia et Hamiani Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a réitéré aux entrepreneurs nationaux l"'importance que le gouvernement leur accorde et les espoirs que l'Algérie fonde en eux pour la construction d'une économie solide et diversifiée", a indiqué jeudi un communiqué des services du chef du gouvernement. M. Ouyahia a rappelé, lors d'une audience qu'il a accordée à une délégation de représentants du Forum des chefs d'entreprises (FCE) conduite par Rédha Hamiani, le rôle des entrepreneurs nationaux dans "la construction d'une économie solide et diversifiée dans le cadre de la libéralisation de l'initiative et de l'ouverture sur l'économie mondiale que notre pays a choisi", ajoute la même source.

    [Aps 12/9/08]

    Seguir leyendo...

    Algerie Economie

    121.000 tonnes de pommes de terre stockées jusqu'à la mi-août

    Les quantités de pommes de terre destinées à la consommation, stockées dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac), ont atteint 121.000 tonnes au 15 août dernier, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Agriculture et de Développement rural. L'opération de stockage de ces quantités entre dans le cadre de la première phase de Syrpalac, mis en place en juillet dernier, a indiqué le chargé de communication du ministère, Djamel Barchiche. En juillet, le ministère tablait sur un stockage de 150.000 tonnes de pommes de terre en août.

    Aps 10/9/08

    Seguir leyendo...

    Import-export : carte magnétique obligatoire

    Par Faouzia Ababsa
    La tribune 10/08

    Qu’ils soient importateurs ou exportateurs activant dans le commerce extérieur, ils devront désormais, à partir du 1er octobre prochain, effectuer l’ensemble des procédures administratives, fiscales, douanières et bancaires par le biais d’une nouvelle carte magnétique.

    Une carte qu’ils sont tenus de retirer auprès des services concernés (douanes, impôts, etc.). Instituée par les articles 41 et 42 de la loi de finances 2006 dans le volet du code des opérations fiscales, cette carte doit comporter l’ensemble des informations relatives à l’opérateur ou plutôt au contribuable concerné. «Tout acte, déclaration, enregistrement ou opération, effectué auprès d’un service de l’administration fiscale doit être accompagné du numéro d’identification fiscale de nature à assurer l’identification des personnes concernées.»

    La référence au numéro d’identification statistique (NIS) contenue dans les divers codes fiscaux est remplacée par celle du numéro d’identification fiscale (NIF). Contenue dans la loi de finances 2006, la disposition a mis plus de deux ans pour devenir opérationnelle. Cette carte a été instituée, selon la direction des impôts, pour recenser l’ensemble des opérateurs, notamment ceux activant dans le commerce extérieur aux fins de mettre un terme à l’évasion fiscale, mais surtout aux importateurs fraudeurs.

    Ce retard dans la mise en application de la disposition a mis en sursis beaucoup de «fugitifs fiscaux» qui s’en sont mis plein les poches, notamment à travers les fausses déclarations et l’amoindrissement du prix des marchandises importées en présentant des factures sous-estimées.

    Il faut dire que, si cette disposition permet d’atténuer un tant soit peu le manque à gagner du Trésor en matière d’évasion fiscale, il n’en demeure pas moins que tant que le fléau de la corruption n’est pas éradiqué dans le secteur du commerce extérieur, elle restera sans effet et ce seront les bons contribuables qui trinqueront le plus. Rappelons que l’administration fiscale avait recensé à la mi-avril de l’année en cours 10 324 importateurs fraudeurs. En 2006, plus d’un millier de plaintes ont été enregistrées pour fraude fiscale. Le ministère des Finances, dans son communiqué, invite les importateurs et exportateurs à se rapprocher des services concernés, selon le statut du contribuable qu’ils ont (grands ou ordinaires), pour retirer la carte magnétique d’immatriculation qui a été mise en circulation le 1er avril dernier.

    F. A.

    Seguir leyendo...

    Algérie : projets de développement régional

    Le patrimoine sylvicole à Tindouf

    La wilaya de Tindouf a connu, au cours des quatre dernières années, la concrétisation de plusieurs projets inscrits au titre de la politique nationale forestière qui vise le développement des zones sahariennes, a indiqué le conservateur des forêts de cette collectivité locale. Des projets de développement, programmés pour l'année 2008 ou à brève échéance, permettront d'améliorer le couvert végétal et le patrimoine sylvicole et de développer les zones pastorales qui ont subi un lourd préjudice en raison de la sécheresse, a indiqué la même source.
    La nouvelle stratégie de la direction générale des forêts, qui s'inscrit dans le cadre du programme national de protection de l'environnement, "nécessite, à l'avenir, une décentralisation des missions du commissariat aux forêts qui doit s'ouvrir aux communes pour jouer pleinement son rôle de suivi et de développement du secteur", a indiqué le conservateur des forêts.

    Parmi les projets à concrétiser, l'extension de la ceinture verte de la wilaya de Tindouf qui s'étend sur une superficie de 30 ha, dont 20 ha plantés d'olives et 10 autres de variétés d'arbres sylvicoles. Ce projet, qui vise à augmenter la superficie de la ceinture verte de 20 ha, vise également à développer les capacités de production de la pépinière sylvicole de Oued Djezz, qui avait produit, au cours des exercices 2007-2008, près de 400.000 plants.

    Les résultats encourageants réalisés dans la culture de l'arganier, à titre expérimental, ont poussé les services concernés à envisager la poursuite d'expériences de mise en terre de plants de cette variété d'arbres dans la région de "Oued El-Ma".

    Concernant les travaux d'intérêt public, la conservation des forêts, compte lancer des projets d'extension et de développement de la ceinture verte, grâce à la mise en place de micro-entreprises dans le cadre de l'emploi de jeunes, selon son responsable. La wilaya de Tindouf ne compte aucune micro-entreprise spécialisée dans l'entretien et les travaux forestiers, note-t-on.

    Le patrimoine sylvicole a connu une amélioration notamment dans les zones affectées par la sécheresse au cours des dernières années, à l'instar de Tindouf Lotfi, la route de l'aéroport, Oued Djezz, le centre-ville de Tindouf et Oum Lassel, a indiqué la même source. "L'arganier a subi un grand préjudice et cette variété d'arbres spécifiques à la région est menacée de disparition dans certaines zones de la wilaya, à cause de la coupe non autorisée du bois et des arbres et le pacage intensif", a-t-on déploré.

    Dans le cadre du plan 2008 de développement du patrimoine sylvicole, plusieurs dispositions ont été prises. Elles visent la sensibilisation des éleveurs, les bénéficiaires des exploitations agricoles sur l'importance de la préservation de l'arganier et des autres espèces sylvicoles rares, a ajouté le directeur de la conservation des forêts.

    La politique nationale de préservation des ressources sylvicoles prévoit également d'autres opérations en mesure de garantir un équilibre écologique, par le développement du couvert végétal dans les zones arides, qui garantira un potentiel de pacage pour l'élevage notamment camelin.

    Parallèlement, et pour faire face au problème de la désertification et de l'avancée du sable, des campagnes de sensibilisation sur les risques du pacage intensif et non autorisé sont menées en direction des éleveurs et des agriculteurs de cette wilaya frontalière.

    La wilaya de Tindouf compte près de six millions d'hectares réservés au pacage, dont une grande partie est exploitée pour couvrir les besoins d'un cheptel estimé à 39.000 têtes de camelin, plus de 45.000 têtes caprines, ainsi que plus de 15.000 têtes d'ovins.

    Les programmes de développement rural, mis en branle par les pouvoirs publics, permettront une meilleure maîtrise des potentialités du secteur et son développement, note-t-on.

    Des projets de proximité destinés aux groupements ruraux et des zones enclavées, auxquels sont associés les citoyens, permettront de garantir un développement intégré et homogène de ces régions du pays, a souligné la même source.

    Ces initiatives auxquelles sont associées toutes les structures concernées visent le développement des ressources animales à travers la réalisation de zones de cultures fourragères, de superficies plantées d'arbres adaptées aux conditions climatiques de la région, l'ouverture de pistes forestières et la réalisation des équipements publics et des conditions de vie décente dans les zones rurales.

    La conservation des forêts aspire, à moyenne échéance, à parvenir à une véritable sensibilisation sur l'importance des ressources sylvicoles et la création d'exploitations agricoles en mesure de donner un coup de fouet à la dynamique de développement locale dans ces régions rurales grâce à l'adhésion des citoyens, note-t-on.

    [Aps 9/9/08]

    Seguir leyendo...

    Algérie : Ressources en eau

    La sécurité hydrique de l'Algérie garantie pour plusieurs années
    Le niveau d’approvisionnement en eau potable des villes du pays a connu une "nette amélioration" comparé aux précédentes années, a indiqué, dimanche à Médéa, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, tout en assurant que "la sécurité hydrique du pays sera garantie pour plusieurs années". "Aucune perturbation n’est venue contrarier ou compromettre, cette année, le système d’alimentation en eau potable mis en place pour l’approvisionnement de nos grandes villes", a-t-il indiqué lors de sa visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Médéa.

    Aps 8/9/08

    Seguir leyendo...

    Algérie : Projets transports

    Une entreprise brésilienne pour le Transrhumel

    Le groupement brésilien «Andrade Gutierrez», qui associe le bureau d’études «Cowi», se chargera de l’étude et de la réalisation du futur viaduc Transrhumel de Constantine, a-t-on appris hier, de la direction de wilaya des travaux publics. Conçu en double voie, cet ouvrage que l’on qualifie déjà de «projet du siècle», devra prendre naissance au niveau de la place de l’ONU, sur l’esplanade appelée communément «El Fedj», pour s’achever sur le plateau de Mansourah sur une longueur de 1.150 mètres, 20 mètres de largeur et 130 mètres de hauteur, a-t-on précisé. Le Transrhumel sera réalisé dans 32 mois et son coût sera de 15 milliards de dinars. Ce futur pont géant permettra, selon le plan d’étude du projet, de faire la jonction entre le Vieux Rocher et les hauteurs du Mansourah qui desservent pratiquement toute la partie sud de la ville et particulièrement la grande cité de Sakiet Sidi Youcef et ses prolongements vers Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et Oued El Had. Du côté du centre-ville, l’ouvrage prendra naissance à la place des Nations-unies, dans la zone stratégique de Djenane Zitoune qui constitue un véritable carrefour s’ouvrant sur Aïn El Bey et également sur les cités Fadila Saâdane, 5-Juillet, Boussouf et la zone industrielle Palma. En outre, ce projet, de par sa taille et ses formes futuristes, transformera de manière radicale le paysage de la ville des Ponts.

    L'Expression : 09/08

    Seguir leyendo...

    Algérie Economie

    Deux navires pétroliers en voie d'acquisition par Sonatrach
    Navire Hyproc SC Un contrat de construction de deux navires transporteurs de Gaz de pétrole liquéfié (GPL) vient d'être signé à Oran entre Hyproc Shipping Company, filiale à 100% de Sonatrach, et le chantier naval Coréen Hyundaï Heavy Industries (HHI). L'acquisition de ces deux navires GPLiers, d'une capacité de 35.000 m3 chacun, intervient dans le cadre du plan de modernisation et de rajeunissement de la flotte de navires hydrocarbures de "Hyproc SC", indique un communiqué de cette société transmis mercredi à l'APS. La livraison est prévue au mois de septembre 2010 pour le premier navire, suivi du second, six mois après, signale-t-on de même source.



    Transports: les entreprises espagnoles appelées à respecter les délais des projets
    Le ministre des transports, Amar Tou, a mis l'accent mercredi, au cours d'une audience accordée à l'ambassadeur d'Espagne à Alger, Juan Batista Lena Casas, sur la nécessité pour les entreprises espagnoles de respecter les délais et la qualité de réalisation de leurs projets en Algérie, a indiqué le ministère dans un communiqué. M. Tou a particulièrement insisté sur le respect des engagements qu'ils ont souscrits pour la réalisation des chemins de fer, du métro d'Alger et du tramway d'Oran notamment. Il a également souligné l'urgence de la création d'une base de maintenance en Algérie.

    [Aps 3/9/08

    Seguir leyendo...

    Algérie Economie : Sécurité sociale

    Plus de 113 milliards de dinars dans les caisses

    113,15 milliards de dinars est le chiffre réalisé par la sécurité sociale cette année, grâce à "la nouvelle politique" de rationalisation des dépenses, a indiqué, mardi à Alger, Tayeb Louh, ministre de Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.

    Le ministre a affirmé, dans un point de presse, que ce chiffre, qui est récent et vient d'être annoncé pour la première fois, illustre la "fiabilité" de la nouvelle politique visant à rationaliser les dépenses et à augmenter les recouvrements, en comparant la situation actuelle à celle de 1999 où il n'a été réalisé que 53,89 milliards DA.


    "Nous voulons améliorer les ressources de la sécurité sociale afin de préserver ses fondements", a-t-il souligné, ajoutant que le ministère avance des réformes qui préservent les principes de fonctionnement de la sécurité sociale.

    Tout en rappelant que les 80 articles contenus dans la loi des finances de 2005 "avaient donné leurs fruits dans la lutte contre la contrefaçon", il a indiqué que l'instauration d'un tarif référentiel pour les médicaments vise la rationalisation des dépenses et l'encouragement d'une politique nationale du médicament favorisant l'investissement.

    "Le tarif de référence n'a pas été créé en Algérie. Il est appliqué depuis longtemps dans d'autres pays", a-t-il soutenu, soulignant qu'une nouvelle liste de médicaments touchés par le tarif de référence sera annoncée le 2 octobre prochain.

    1.785.413 retraités bénéficient d'une revalorisation de 5 % de leurs pensions et allocations

    ALGER- 1.785.413 retraités bénéficient d'une revalorisation de 5 % de leurs pensions et allocations de retraite, applicable à partir du 1er mai 2008, a indiqué, mardi à Alger, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale,Tayeb Louh. Le ministre, qui intervenait lors d'un point de presse animé au siège du ministère, a affirmé que cette décision intervient en application des mesures prises en faveur des retraités durant le Conseil des ministres du 31 août passé et conformément aux orientations du président de la République.

    Selon M. Louh, cette revalorisation des pensions et allocations des retraités aura une incidence financière sur 8 mois de 4,358 milliards de DA et de 6,5 milliards de DA sur une année. Les retraités bénéficieront d'une augmentation moyenne de 305 DA, a-t-il précisé.

    Il a annoncé, d'autre part, que les retraités qui touchent des pensions allant de 12.000 DA à 20.000 DA seront exemptés de l'impôt sur le revenu. Le nombre de retraités qui seront touchés par cette décision est de 256.518 qui bénéficieront de 678 DA.

    Par ailleurs, le ministre a annoncé l'augmentation de la majoration pour conjoint à charge de 1.000 DA à 1.250 DA pour les titulaires de pensions servies à compter de janvier 2000. "Cette décision aura un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008 au bénéfice de 400.000 retraités", a-t-il fait savoir.

    Le ministre a, en outre, affirmé qu'il a été décidé le versement des augmentations des allocations induites par les récentes revalorisations des salaires. Cette décision touchera, selon lui, 500.000 salariés. Il a précisé, à cet effet, que le directeur général de la Caisse nationale des retraités a été instruit pour la mise en oeuvre des ces décisions à partir de cette semaine.


    Sur un autre volet, M. Louh a annoncé de nouvelles mesures de solidarité décidées au bénéfice des retraités titulaires de pensions ou allocations modestes et applicable à partir du 1er janvier 2009. Il a indiqué, à ce sujet, que les pensions directes de retraites et les pensions principales de réversion inférieures à 11.000 DA bénéficieront d'une augmentation de 5 %, au profit des retraités non salariés. Il a également annoncé l'instauration d'un minimum de 3.500 DA mensuel pour toute allocation directe et allocation principale de réversion des retraités salariés et non salariés.

    Le total des bénéficiaires de ces nouvelles mesures de solidarité est d'environ 1.050.000 titulaires de pensions directes ou réversions principales. "Ces mesures font suite à celles prises au bénéfice des retraités en 2006, ayant trait à la création de la caisse nationale d'épargne pour les retraités, qui affiche déjà un montant de 61,1 milliards de DA pour 2008 et des prévisions de 95 milliards pour l'année 2009", a-t-il conclu.

    [Aps 2/9/08]

    Seguir leyendo...

    Economie algérienne

    Habitat: la Cnep-Banque triple la durée des crédits
    La Cnep-Banque a procédé à l'augmentation de la durée du crédit accordé aux clients pour l'achat de terrain destiné à la construction d'une habitation, apprend-on mercredi auprès de cette banque publique. Selon les nouvelles dispositions mises en place par cet établissement bancaire, la durée de crédit passe ainsi de dix ans à une durée maximum de trente ans. Entrée en vigueur le mois dernier, cette mesure fixe la durée du crédit en fonction de la catégorie du livret d'épargne détenu par le client. En outre, cette décision concerne également les non détenteurs de livrets d'épargne désireux de contracter un crédit, précise-t-on de même source.

    Produits de consommation: Ramadhan et hausse des prix...
    La hausse des prix constatée durant ces premiers jours du mois de Ramadhan résulte de "la forte demande" sur les produits de consommation, a indiqué, mercredi à Ain Témouchent, le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub. Cette situation, a-t-il précisé, "sera régulée dès la semaine prochaine devant la grande disponibilité des fruits et légumes ainsi que des différents produits alimentaires".

    ArcelorMittal veut renforcer sa présence
    Le Groupe ArcelorMittal, numéro un mondial du fer et de l’acier, veut renforcer sa présence en Algérie pour le long terme, a indiqué le PDG de l’usine d’Annaba dudit groupe. Il prévoit à cet effet des projets d’investissement de grande envergure dans la production d’acier et le développement de l’exploitation du minerai de fer, a précisé à l’APS Bernard Bousquet. Le premier projet, devant être lancé dès l’aboutissement des discussions en cours entre les pouvoirs publics algériens et le Groupe ArcelorMittal, concerne la réalisation à Jijel d’installations industrielles pour la production d’acier pur (pré-réduit) et d’une centrale électrique, a indiqué la même source.

    APS 09/ 08

    Seguir leyendo...

    Algérie : Une nouvelle taxe pour les firmes étrangères

    Toutes les entreprises étrangères qui opèrent en Algérie sous forme de contrat et qui ne sont pas justement de droit algérien seront soumises à un impôt de 15% sur leurs transferts à l’extérieur. Telle est la grande nouveauté fiscale que vient d’introduire le gouvernement dans le texte de loi des finances 2009 adopté en Conseil des ministres dimanche dernier. Dès l’année prochaine, des retenues de 15% sur les dividendes seront donc effectuées sur ces nombreuses entreprises étrangères qui ont des marchés en Algérie.



    Selon une source de l’administration fiscale, « ces entreprises opéraient en Algérie sous forme de contrat que ce soit dans le secteur des travaux publics ou autres ; elles payaient leurs impôts et repartaient chez elles dès qu’elles avaient terminé leur contrat. Seulement, à leur retour, ces entreprises ne payaient pas la taxe sur les transferts qu’elles effectuaient parce qu’elle n’existait pas ». S’agit-il alors de combler ici un vide juridique qui, durant toutes ces longues années, a permis une discrimination bien cachée d’avec les entreprises étrangères installées en Algérie (de droit algérien) qui, elles en tout cas, s’acquittent des 15% d’impôts sur les bénéfices transférés ?!

    « Afin de conforter les moyens de lutte contre la fraude fiscale, le projet de loi prévoit l’assimilation des bénéfices transférables vers l’extérieur par les succursales aux sociétés mères établies à l’étranger, à des dividendes imposés à 15%, l’imposition spécifique des plus-values de cession d’actions et de parts sociales par des non-résidents, la création d’un service des investigations fiscales chargé d’intervenir au niveau national contre les sources de fraude et d’évasion fiscale et le paiement des impôts par des moyens autres que le cash au-delà d’un certain montant », note le communiqué en question repris par l’APS hier. Se peut-il également que cette mesure ait été inspirée par le très commenté discours de Bouteflika sur l’échec avoué de sa politique économique, notamment en ce qui concerne l’investissement étranger en Algérie ? Dans ce même communiqué, il est fait mention en effet des nouvelles orientations du chef de l’Etat : l’Algérie, qui a besoin d’investissements productifs par les nationaux et par les étrangers, « entend défendre ses droits comme les autres pays en matière d’investissements, tout comme elle entend mettre un terme aux comportements parasitaires et spéculateurs au détriment du Trésor public ». Voilà peut-être une justification, si tant est qu’elle soit nécessaire. Serait-ce là la raison des emportements lyriques du Président sur l’inconséquence dans la conduite des affaires économiques du pays et l’appétit insatiable des groupes étrangers ? Possible. En somme, le projet de loi de finances 2009 a été élaboré sur la base d’un baril de pétrole à 37 dollars, une croissance d’un niveau de 4,1% (6,6% hors hydrocarbures), une inflation de 3,5% et des importations à hauteur de 34 milliards de dollars.

    Par Ali Benyahia

    http://www.elwatan.com/Une-nouvelle-taxe-pour-les-firmes

    Seguir leyendo...

    Algérie : Loi de finances 2009

    Le projet de loi de finances 2009, adopté dimanche par le Conseil des ministres, prévoit une nette augmentation du budget de l'Etat dans ses volets équipement et fonctionnement et met en place d'importantes mesures de lutte contre la fraude fiscale. Dans leur totalité, les dépenses budgétaires prévoient une enveloppe de 5.191 milliards DA (+ 7% par rapport à 2008) avec un solde budgétaire en déficit nominal de plus de 2.400 milliards DA (20,5% du PIB) qui sera financé grâce au Fonds de régulation des recettes qui dispose actuellement de plus de 4.000 milliards de DA.

    Quant aux recettes budgétaires, elles sont estimées à 2.786 milliards DA, dont 1.628 milliards DA de fiscalité pétrolière (calculée sur la base d'un baril de pétrole de 37 dollars) et 1.158 milliards DA de fiscalité ordinaire (en augmentation de 10% par rapport à l'année 2008).

    Le budget d'équipement de l'exercice prochain financera notamment la dernière tranche du programme quinquennal 2005-2009, et qui porte sur 2.631 milliards DA en "autorisations de programmes" et 2.598 milliards DA en "crédits de paiements".

    Les composantes du budget d'équipement portent essentiellement sur 706 milliards DA pour les infrastructures économiques et administratives, 394 milliards DA pour à l'agriculture et à l'hydraulique, 234 milliards DA destinés à l'éducation et à la formation, 220 milliards DA de soutien pour l'accès à l'habitat et 95 milliards DA pour les programmes communaux de développement.

    Il est à rappeler que le budget d'équipement est passé de 263 milliards DA en 1998 à 669 milliards DA en 2003 pour atteindre 2.598 milliards DA en 2009, soit une multiplication par dix en une décennie.

    Pour ce qui concerne le budget de fonctionnement, il porte sur une enveloppe de 2.594 milliards DA (+ de 10% par rapport à l'année en cours). Le budget de fonctionnement prévoit une masse salariale en évolution de 15%, qui atteindra 876 milliards DA en 2009, du fait du recrutement de plus de 60.000 fonctionnaires et de la mise en oeuvre du nouveau statut de la Fonction publique et des régimes indemnitaires devant découler des statuts particuliers des agents de l'Etat.

    Les dépenses de fonctionnement de services seront augmentées de 20% pour atteindre 153 milliards DA du fait de la prise en charge de toutes les nouvelles infrastructures administratives ou socio-éducatives réalisées.

    Les crédits de fonctionnement sont ventilés à hauteur de 374 milliards DA pour l'Education nationale, 154 milliards DA pour l'Enseignement supérieur, 25 milliards DA pour la Formation professionnelle, 170 milliards DA pour la Santé, 210 milliards DA pour l'Agriculture, 368 milliards DA pour l'Intérieur et les Collectivités locales et 46 milliards DA pour la Justice. En outre, d'importantes dotations pour le soutien des prix du blé, du lait et de l'eau dessalée sont également contenues dans ce projet de loi.

    Sur le plan législatif, le projet de loi de finances, qui ne prévoit pas l'introduction de nouvelle taxes ou augmentation des taxes existantes, comporte des mesures relatives à l'encouragement à l'investissement, le renforcement des moyens de lutte contre la fraude fiscale, le renforcement des garanties au profit du contribuable et le renforcement des garanties au profit du contribuable.

    Pour ce qui concerne les investissements, le projet de texte stipule la prorogation des périodes d'exonération d'impôt sur le revenu global (IRG) et d'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) pour les opérations boursières, le soutien à la lutte contre le chômage à travers l'extension de l'exonération d'impôt sur le revenu global (IRG) aux bénéficiaires des micro-crédits d'investissements de l'Agence nationale de gestion des micro-crédits (ANGEM), l'octroi du caractère de garantie de l'Etat aux garanties émises par la Caisse de garantie aux crédits d'investissements dans les petites et moyennes entreprises (PME).

    Afin de conforter les moyens de lutte contre la fraude fiscale, le projet de loi prévoit l'assimilation des bénéfices transférables vers l'extérieur par les succursales aux sociétés mères établies à l'étranger, à des dividendes imposées à 15%, l'imposition spécifique des plus values de cession d'actions et de parts sociales par des non résidents, la création d'un service des investigations fiscales chargé d'intervenir au niveau national contre les sources de fraude et d'évasion fiscale et le paiement des impôts par des moyens autres que le cash au-delà d'un certain montant.

    Elle stipule aussi le renforcement des garanties au profit du contribuable à travers la limitation de la conduite des opérations de vérification aux agents ayant au moins le grade d'inspecteur des impôts, l'institution de l'obligation de notification au contribuable, des rectifications définitives arrêtées par les services fiscaux suite à un contrôle, l'extension de 2 à 4 mois de délais de saisine des commissions de recours, et le relèvement de seuils de compétence de différentes commissions locales, de wilayas et nationale.

    Dans son intervention au Conseil des ministres, le Président de la République a souligné que l'Algérie, qui a besoin d'investissements productifs par les nationaux et par les étrangers, ''entend défendre ses droits comme les autres pays en matière d'investissements, tout comme elle entend mettre un terme aux comportements parasitaires et spéculateurs au détriment du Trésor public.''

    Le gouvernement ''doit poursuivre la promotion de l'investissement fondé sur un partage équitable des avantages et des bénéfices entre l'investisseur national ou étranger et la collectivité nationale devant laquelle nous sommes comptables", a ajouté le chef de l'Etat qui a également appelé à ''freiner le gaspillage des ressources financières du pays en faisant remarquer que les importations ''se sont dangereusement emballées et l'excès doit y être banni''.

    Le projet de loi de finances 2009 a été élaboré sur la base d'un baril de pétrole à 37 dollars, une croissance d'un niveau de 4,1% (6,6% hors des hydrocarbures), une inflation de 3,5% et des importations à hauteur de 34 milliards de dollars.

    [Aps 1/9/08]

    Seguir leyendo...

    PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES

    Le ministère du Commerce se désengage


    Des augmentations sauvages et nos marchés prennent l’allure d’une vraie Bourse des valeurs. Le modeste consommateur ne sait plus où aller. A quelques jours de son début, le mois de Ramadhan n’en sera que plus chaud. «Les gens nous considèrent comme des voleurs, alors que nous ne faisons que suivre les cours du marché», se défendent des commerçants dans leur ensemble.
    Le marché est régi, selon eux, par la «loi» de l’offre et la demande. Un argument souvent mis en avant par les officiels eux-mêmes pour justifier les bonds de géant que font quotidiennement les prix. Certains produits ont augmenté sensiblement par rapport à l’année dernière, comme la laitue qui a atteint les 120 DA.
    Les fruits ne sont pas en reste et affichent souvent des prix très élevés, 120 DA le kilogramme de figues.
    Des prix hors de portée de la bourse de la modeste ménagère. Ces prix rappellent étrangement une situation déjà vécue.
    Des hausses intempestives et basées sur la spéculative à souhait qui mettent à rude épreuve le pouvoir d’achat des couches populaires et moyennes. Dans un entretien qu’il nous a accordé hier en son siège ministériel à Alger, le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au niveau du ministère du Commerce, M.Abdelhamid Boukahnoun, a indiqué que son institution se désengage de l’envolée des prix des fruits et les légumes. Plus explicite, il dira que «le ministère de tutelle ne contrôle que les produits subventionnés, en l’occurrence, le lait, la semoule, le pain et la farine». Quant aux fruits et légumes, «leurs prix sont libres». Selon ce responsable, «c’est là, le droit légitime du commerçant et non pas une spéculation». Et d’enchaîner: «C’est la mercuriale. C’est la loi de l’offre et la demande.»
    Sur un autre registre, il a rassuré les citoyens qui se préparent pour le mois de Ramadhan dans quelques jours que «l’approvisionnement est assuré pour ce mois sacré». Il a souligné, en outre, que 3800 agents de contrôle ont été instruits pour réprimer toutes les fraudes sur le territoire national.
    Ces fraudes concernent, faut-il le rappeler, le non-respect des prix fixés pour les produits subventionnés, l’exercice d’une activité commerciale sans registre du commerce, le défaut de facturation ainsi que celui de l’affichage des prix. Pour rappel, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M.Rachid Benaïssa, avait indiqué le 9 juillet dernier, la mise en oeuvre d’un nouveau dispositif de régulation des produits agricoles de large consommation, notamment la pomme de terre, à travers la constitution d’importants stocks.
    Ce dispositif vise à préserver la stabilité des revenus des agriculteurs et des prix de leurs produits, notamment celui de la pomme de terre qui, selon eux, ne couvre même plus les coûts de production.
    Ce dispositif permettra aux pouvoirs publics d’intervenir afin d’absorber le surplus de production et protéger les revenus des agriculteurs, d’une part, et d’alimenter le marché avec les quantités stockées en cas de crise et sauvegarder ainsi le pouvoir d’achat des consommateurs, d’autre part. Il vise également à constituer un stock de différents produits de large consommation à utiliser en cas de hausse des prix, afin de parer à une éventuelle pénurie sur le marché.
    L’Etat a décidé de mettre en oeuvre ce dispositif, dans un premier temps, avec la pomme de terre, il sera élargi par la suite aux autres produits agricoles.

    Lynda BEDAR

    Paru dans :

    http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-08-24/55596.html

    Seguir leyendo...