Algérie Tourisme

Tourisme: parution du premier numéro de la revue "Essiyahiya" ALGER- Le premier numéro d'Essiyahiya, une revue bimensuelle dédiée au tourisme et à l'environnement vient de paraître en Algérie. "C'est une revue spécialisée qui oeuvre à combler le vide médiatique en matière de tourisme, un vide dû à l'absence d'une presse spécialisée de manière générale et qui s'intéresse au secteur du tourisme et de l'environnement en particulier", lit-on dans l'éditorial du premier numéro d'Essiyahiya.

APS

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« L’Algérie ne tourne pas le dos aux IDE »

Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Réda Hamiani, a souligné la « volonté ferme » du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, de « maintenir le cap et poursuivre les réformes économiques ».


« Nous avons retenu, lors du premier entretien avec M. Ouyahia, sa volonté ferme de maintenir le cap et de poursuivre les réformes économiques et de ne pas revenir vers les expériences socialistes des années 1970 », a précisé M. Hamiani dans un entretien publié dans la dernière livraison de l’hebdomadaire Jeune Afrique et repris par l’APS hier. Pour l’ancien ministre délégué à la PME, « Ahmed Ouyahia croit à l’initiative privée. Il y a juste une très grosse déception en matière d’investissements directs étrangers (IDE). La relance fondée sur les IDE n’a rien fait bouger. Il veut un recentrage avec une activité plus orientée vers les entreprises locales, à elles d’aller chercher des partenariats avec des étrangers. On fait confiance au secteur privé ». M. Hamiani a affirmé que « l’Algérie ne tourne pas le dos aux IDE ». « L’Algérie n’a pas assez tiré profit des IDE et, maintenant, nous voulons attirer ceux qui auront une dynamique d’entraînement ».

Le président du FCE a indiqué avoir présenté au chef du gouvernement « un diagnostic de la désindustrialisation » en soulignant que « l’industrie représente 5% du PIB national », et comme solution, il préconise « une vigoureuse remise à niveau des entreprises et de l’environnement des affaires ». M. Hamiani a encore précisé : « nous nous sommes mis d’accord pour présenter avant la fin de l’année un dossier complet sur une politique industrielle et de partenariat qui s’appuie sur le secteur privé, secteur où il faut trouver une bonne formule pour créer des champions. » « L’Etat doit aider à ce que s’agrègent ces partenariats entre entreprises privées dans les productions agricoles, l’agroalimentaire, le BTPH, les transports et les médicaments. Ces champions pourraient aussi voir le jour à travers des partenariats public-privé. Ce serait une première en Algérie », a-t-il estimé. Interrogé sur l’Union pour la Méditerranée, M. Hamiani a indiqué : « Nous voudrions la création d’une banque du Sud avec des fonds de garantie des deux côtés pour sécuriser les investisseurs étrangers. Ce serait un élément de plus dans l’ancrage de l’Algérie vis-à-vis de l’Europe » a-t-il ajouté.


Par R.E
El Watan
23/09/08

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Algérie : crise financière

La gestion prudente des réserves de change épargne l'Algérie

La diversification des devises de placement telle que menée par la Banque d'Algérie et la poursuite d'une gestion prudente des réserves de change a permis à l'Algérie de faire face, dans une grande mesure, aux turbulences actuelles sur les marchés financiers internationaux, a déclaré lundi le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci. Le gouverneur de la Banque centrale a tenu ces propos lors de la réunion qu'il a tenue avec les PDG des banques algériennes et étrangères en activité en Algérie pour la présentation du bulletin de conjoncture portant tendances monétaires et financières du 1er semestre 2008.

[Aps 22/9/08]

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Tunisie Tourisme

"Les orangers" à Hammamet obtient le label d'hôtel jardin

L'établissement hôtelier, 'les Orangers' à Hammamet a obtenu le premier label d'hôtel jardin.

Cette distinction écologique est décernée sur la base de plusieurs critères : un taux d'espace vert par rapport au nombre de lits ( 40 m2 par lit,) la disponibilité d'un parcours de santé, l'option pour des équipements favorisant l'économie d'eau, d'énergie, l'entretien des plages et de leur environnement et enfin, le tri sélectif des ordures.

M Mehdi M'LIKA président de la commission nationale de l'esthétique et de la propreté de l'environnement a déclaré, au cours d'une cérémonie, organisée à cette occasion que cette distinction écologique s'inscrit dans le cadre d'un programme national de labels visant à améliorer le cadre de vie dans tous les domaines.

Au nombre de ces labels, il a cité la ville jardin, l'hôpital jardin et l'école jardin

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Algérie Economie Banques

La banque émiratie Essalam s’installe en Algérie

La banque islamique émiratie Essalam sera opérationnelle en octobre prochain. C’est ce qu’a révélé Hocine Salem El Miza, vice-président du conseil d’administration et président de la commission exécutive à Essalam Algérie, lors d’une conférence de presse tenue hier au siège de la banque, à Dély Ibrahim à Alger.



La banque Essalam vient d’obtenir l’autorisation du Conseil national la monnaie et du crédit le 11 septembre dernier, a-t-il indiqué. « Il ne reste que l’aspect technique pour lancer nos activités », a-t-il ajouté. Pour ce responsable, le choix de s’installer en Algérie n’est pas fortuit, d’autant plus, dit-il, que ce « pays dispose de potentialités énormes et le marché est prometteur. Nous souhaitons que ce sera l’opportunité de lancer d’autres banques dans les autres pays du maghreb ».

Dotée d’un capital de l’ordre de 100 millions de dollars, Essalam Algérie, au-delà des « solutions islamiques », compte se lancer dans l’investissement dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et de l’immobilier. « A chaque fois qu’un secteur offre plus de garanties, nous irons y investir », explique le vice-président du conseil d’administration. Interrogé sur les ambitions du groupe Emaar, groupe émirati d’investissement détenteur de 5% du capital de Essalam Algérie, le conférencier a souligné que « la relation avec Emaar est purement organique ». « Notre démarrage ici en Algérie n’a pas de lien avec les investissements de ce groupe », soutient-il. Par ailleurs, ce même haut responsable a révélé que les retards enregistrés dans le lancement des activités de la banque, prévu initialement pour février dernier, ne sont pas dus à un quelconque problème avec la Banque d’Algérie ou le Conseil de la monnaie et du crédit. « C’est en raison de la non-finalisation du siège de notre banque », a-t-il noté.

Sur un autre chapitre, M. Salem El Miza a relevé que la banque compte ouvrir plusieurs agences dans la capitale avant de « d’étudier la possibilité de le faire sur le territoire national ». Les fonctionnaires de la banque en question, au nombre de 50, sont tous d’origine algérienne, accompagnés par d’éminents experts financiers, a-t-il précisé. D’essence islamique, Essalam Algérie s’appuie, précise l’orateur, sur une institution législative composée essentiellement d’exégètes émiratis et algériens. Pour rappel, le Conseil du crédit et de la monnaie qui relève de la Banque d’Algérie a accordé l’agrément à la banque émiratie Essalam en juin 2006. De nombreux établissements bancaires des pays du Golfe disposent d’antennes locales en Algérie, à l’instar de El Baraka Bank, Golf Algérie, ABC Bank, la Banque des entreprises arabes et la Banque d’habitat et de financement.



Par Hocine Lamriben

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La banque brûle les billets de 200 DA

L’équivalent d’un milliard de dinars serait passé déjà au feu.

La Banque d’Algérie procède depuis quelques jours à la destruction «par le feu» des billets usagés de deux cents dinars (200 DA) qui sont «irrécupérables» Entendre par là, les billets qui ne peuvent absolument pas être «rafraîchis», procédure technique en usage chez nous comme de par le monde, confirme-t-on auprès de la Banque d’Algérie (BA). Cette nouvelle ne peut être que bienvenue au vu des coupures de 200 DA en circulation qui ne ressemblent en rien à des billets de banque tant leur état est lamentable Ils sont sales, déchirés, fripés, délavés...Certains commerçants refusent même de les accepter, au grand dam des consommateurs qui ne savent plus quoi en faire. Les guichets financiers, qu’ils soient bancaires ou postiers, continuent pour leur part à les distribuer aux clients malgré leur état de «décomposition» avancé.

Parallèlement à cette première action de destruction, attendue depuis longtemps par le citoyen, la Banque d’Algérie a commencé à retirer les billets usagés de cette même valeur du marché, a expliqué à L’Expression l’attaché à la communication. Ce dernier, affirme-t-il, ignore le nombre total des billets détruits. Toutefois, croit-on savoir, c’est l’équivalent d’un milliard de dinars qui passe ainsi au «crématoire» Il rappellera cependant que «les billets de 200 DA n’ont pas été changés depuis plus de 10 ans»
De son côté, Algérie Poste aurait déjà commencé à recevoir les nouvelles coupures depuis la semaine dernière pour les introduire dans le circuit des paiements des chèques postaux. Mais, hélas, il nous a été impossible durant toute la matinée d’hier de contacter le chargé de la communication ou un responsable d’Algérie Poste concerné pour en savoir plus, à savoir confirmer ou infirmer cette information d’importance pour le citoyen.

Abdelkrim AMARNI

L'expression 15 / 09 / 08

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Voie ferrée Tlemcen-Maghnia

Appel d'offres pour son renouvellement

L'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) a lancé un avis d'appel d'offre restreint pour le renouvellement d'une partie de la voie ferrée reliant Tlemcen à Maghnia, apprend-on auprès de cette agence samedi. Il s'agit du renouvellement de voie ballast sur le tronçon reliant les villes de Tlemcen et Maghnia à travers des zones éparses, repartis en deux lots, indique l'Anesrif en sa qualité de maître d'ouvrage délégué. Cet avis d'appel d'offres restreint s'adresse exclusivement aux entreprises ayant des références requises dans les travaux de voie ferrée, précise la même source.

APS 2008

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Ouyahia prône le patriotisme économique



Il faut «éviter un excès de dirigisme et un retour aux anciennes pratiques en vigueur du temps de l’économie dirigée», déclarent les chefs d’entreprise.

L’Algérie veut-elle renouer avec le «patriotisme économique»? On est forcé de le croire à la lumière des dernières déclarations du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. «Le gouvernement accorde une grande importance aux entrepreneurs nationaux et fonde sur eux ses espoirs pour la construction d’une économie solide et diversifiée», a admis jeudi le chef de l’Exécutif, à l’issue de l’audience accordée à une délégation de représentants du Forum des chefs d’entreprise (FCE), conduite par Rédha Hamiani. Dans un communiqué transmis par les services de la chefferie du gouvernement, répercuté par l’APS, M.Ouyahia a rappelé le rôle des «entrepreneurs» algériens dans «la construction d’une économie solide et diversifiée dans le cadre de la libéralisation de l’initiative et de l’ouverture sur l’économie mondiale que notre pays a choisie». Il faut rappeler, dans cette optique, les dernières mesures entreprises par le gouvernement à l’égard des investisseurs algériens, et contenues dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2008. Lesquelles mesures prévoient la réduction de la pression fiscale et la simplification des procédures en faveur des opérateurs économiques.
En ce sens, il a été décidé de réaménager les modes et niveaux d’imposition en matière d’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS). Ainsi, le taux de l’IBS est fixé à 19%, pour les activités de production de biens, le bâtiment et les travaux publics ainsi que les activités touristiques. La taxe est fixée à 25% pour les activités de commerce et de services ainsi que pour les activités mixtes lorsque le niveau du chiffre d’affaires réalisé au titre du commerce et des services est de plus de 50% du chiffre d’affaires hors taxes. «Les activités de production, précise la direction générale des finances, sont celles qui consistent en l’extraction, la fabrication, le façonnage ou la transformation de produits à l’exclusion des activités de conditionnement ou de présentation commerciale en vue de la revente.»
Par ailleurs, les dispositions de la LFC 2008 ont supprimé le taux réduit applicable aux bénéfices réinvestis. En outre, dans le cadre des actions engagées en vue de dynamiser l’investissement local, les dispositions de cette loi ont introduit l’obligation pour les entreprises qui bénéficient d’exonérations ou de réductions de l’IBS dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement, de réinvestir la part des bénéfices correspondant à ces exonérations ou réductions dans un délai de 4 ans à partir de la date de clôture de l’exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel.
Mais que pensent les opérateurs économiques algériens quant à ces nouvelles mesures prises par le gouvernement en vue de booster l’économie algérienne? Les entrepreneurs algériens sont catégoriques: «Il faut éviter un excès de dirigisme et un retour aux anciennes pratiques qui étaient en vigueur du temps de l’économie dirigée», selon Rédha Hamaini, président du FCE. Dans un entretien accordé, au début du mois en cours au site du quotidien électronique Toutsurlalgerie.com, M.Hamiani a indiqué: «Nous sommes dans l’attente de connaître, dans le détail, des modifications apportées aux lois sur l’investissement et l’accès au foncier. On veut savoir si ces mesures concernent tous les secteurs d’activité, ou seulement quelques-uns. Dans l’avenir, nous souhaitons être consultés avant les prises de décision pour que les patrons puissent donner leur avis.» Le président du FCE tient ainsi à noter le manque de communication dont font preuve les institutions de l’Etat chargées du dossier des investissements. Une procédure à reconsidérer si l’on veut réellement faire aboutir la nouvelle politique économique entreprise par le gouvernement.

Hakim Kateb
L'Expression
13 Septembre 2008

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L'appel de Ouyahia

Les entrepreneurs nationaux appelés à construire une économie solide et diversifiée
MM. Ouyahia et Hamiani Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a réitéré aux entrepreneurs nationaux l"'importance que le gouvernement leur accorde et les espoirs que l'Algérie fonde en eux pour la construction d'une économie solide et diversifiée", a indiqué jeudi un communiqué des services du chef du gouvernement. M. Ouyahia a rappelé, lors d'une audience qu'il a accordée à une délégation de représentants du Forum des chefs d'entreprises (FCE) conduite par Rédha Hamiani, le rôle des entrepreneurs nationaux dans "la construction d'une économie solide et diversifiée dans le cadre de la libéralisation de l'initiative et de l'ouverture sur l'économie mondiale que notre pays a choisi", ajoute la même source.

[Aps 12/9/08]

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Algerie Economie

121.000 tonnes de pommes de terre stockées jusqu'à la mi-août

Les quantités de pommes de terre destinées à la consommation, stockées dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac), ont atteint 121.000 tonnes au 15 août dernier, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Agriculture et de Développement rural. L'opération de stockage de ces quantités entre dans le cadre de la première phase de Syrpalac, mis en place en juillet dernier, a indiqué le chargé de communication du ministère, Djamel Barchiche. En juillet, le ministère tablait sur un stockage de 150.000 tonnes de pommes de terre en août.

Aps 10/9/08

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Import-export : carte magnétique obligatoire

Par Faouzia Ababsa
La tribune 10/08

Qu’ils soient importateurs ou exportateurs activant dans le commerce extérieur, ils devront désormais, à partir du 1er octobre prochain, effectuer l’ensemble des procédures administratives, fiscales, douanières et bancaires par le biais d’une nouvelle carte magnétique.

Une carte qu’ils sont tenus de retirer auprès des services concernés (douanes, impôts, etc.). Instituée par les articles 41 et 42 de la loi de finances 2006 dans le volet du code des opérations fiscales, cette carte doit comporter l’ensemble des informations relatives à l’opérateur ou plutôt au contribuable concerné. «Tout acte, déclaration, enregistrement ou opération, effectué auprès d’un service de l’administration fiscale doit être accompagné du numéro d’identification fiscale de nature à assurer l’identification des personnes concernées.»

La référence au numéro d’identification statistique (NIS) contenue dans les divers codes fiscaux est remplacée par celle du numéro d’identification fiscale (NIF). Contenue dans la loi de finances 2006, la disposition a mis plus de deux ans pour devenir opérationnelle. Cette carte a été instituée, selon la direction des impôts, pour recenser l’ensemble des opérateurs, notamment ceux activant dans le commerce extérieur aux fins de mettre un terme à l’évasion fiscale, mais surtout aux importateurs fraudeurs.

Ce retard dans la mise en application de la disposition a mis en sursis beaucoup de «fugitifs fiscaux» qui s’en sont mis plein les poches, notamment à travers les fausses déclarations et l’amoindrissement du prix des marchandises importées en présentant des factures sous-estimées.

Il faut dire que, si cette disposition permet d’atténuer un tant soit peu le manque à gagner du Trésor en matière d’évasion fiscale, il n’en demeure pas moins que tant que le fléau de la corruption n’est pas éradiqué dans le secteur du commerce extérieur, elle restera sans effet et ce seront les bons contribuables qui trinqueront le plus. Rappelons que l’administration fiscale avait recensé à la mi-avril de l’année en cours 10 324 importateurs fraudeurs. En 2006, plus d’un millier de plaintes ont été enregistrées pour fraude fiscale. Le ministère des Finances, dans son communiqué, invite les importateurs et exportateurs à se rapprocher des services concernés, selon le statut du contribuable qu’ils ont (grands ou ordinaires), pour retirer la carte magnétique d’immatriculation qui a été mise en circulation le 1er avril dernier.

F. A.

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Algérie : projets de développement régional

Le patrimoine sylvicole à Tindouf

La wilaya de Tindouf a connu, au cours des quatre dernières années, la concrétisation de plusieurs projets inscrits au titre de la politique nationale forestière qui vise le développement des zones sahariennes, a indiqué le conservateur des forêts de cette collectivité locale. Des projets de développement, programmés pour l'année 2008 ou à brève échéance, permettront d'améliorer le couvert végétal et le patrimoine sylvicole et de développer les zones pastorales qui ont subi un lourd préjudice en raison de la sécheresse, a indiqué la même source.
La nouvelle stratégie de la direction générale des forêts, qui s'inscrit dans le cadre du programme national de protection de l'environnement, "nécessite, à l'avenir, une décentralisation des missions du commissariat aux forêts qui doit s'ouvrir aux communes pour jouer pleinement son rôle de suivi et de développement du secteur", a indiqué le conservateur des forêts.

Parmi les projets à concrétiser, l'extension de la ceinture verte de la wilaya de Tindouf qui s'étend sur une superficie de 30 ha, dont 20 ha plantés d'olives et 10 autres de variétés d'arbres sylvicoles. Ce projet, qui vise à augmenter la superficie de la ceinture verte de 20 ha, vise également à développer les capacités de production de la pépinière sylvicole de Oued Djezz, qui avait produit, au cours des exercices 2007-2008, près de 400.000 plants.

Les résultats encourageants réalisés dans la culture de l'arganier, à titre expérimental, ont poussé les services concernés à envisager la poursuite d'expériences de mise en terre de plants de cette variété d'arbres dans la région de "Oued El-Ma".

Concernant les travaux d'intérêt public, la conservation des forêts, compte lancer des projets d'extension et de développement de la ceinture verte, grâce à la mise en place de micro-entreprises dans le cadre de l'emploi de jeunes, selon son responsable. La wilaya de Tindouf ne compte aucune micro-entreprise spécialisée dans l'entretien et les travaux forestiers, note-t-on.

Le patrimoine sylvicole a connu une amélioration notamment dans les zones affectées par la sécheresse au cours des dernières années, à l'instar de Tindouf Lotfi, la route de l'aéroport, Oued Djezz, le centre-ville de Tindouf et Oum Lassel, a indiqué la même source. "L'arganier a subi un grand préjudice et cette variété d'arbres spécifiques à la région est menacée de disparition dans certaines zones de la wilaya, à cause de la coupe non autorisée du bois et des arbres et le pacage intensif", a-t-on déploré.

Dans le cadre du plan 2008 de développement du patrimoine sylvicole, plusieurs dispositions ont été prises. Elles visent la sensibilisation des éleveurs, les bénéficiaires des exploitations agricoles sur l'importance de la préservation de l'arganier et des autres espèces sylvicoles rares, a ajouté le directeur de la conservation des forêts.

La politique nationale de préservation des ressources sylvicoles prévoit également d'autres opérations en mesure de garantir un équilibre écologique, par le développement du couvert végétal dans les zones arides, qui garantira un potentiel de pacage pour l'élevage notamment camelin.

Parallèlement, et pour faire face au problème de la désertification et de l'avancée du sable, des campagnes de sensibilisation sur les risques du pacage intensif et non autorisé sont menées en direction des éleveurs et des agriculteurs de cette wilaya frontalière.

La wilaya de Tindouf compte près de six millions d'hectares réservés au pacage, dont une grande partie est exploitée pour couvrir les besoins d'un cheptel estimé à 39.000 têtes de camelin, plus de 45.000 têtes caprines, ainsi que plus de 15.000 têtes d'ovins.

Les programmes de développement rural, mis en branle par les pouvoirs publics, permettront une meilleure maîtrise des potentialités du secteur et son développement, note-t-on.

Des projets de proximité destinés aux groupements ruraux et des zones enclavées, auxquels sont associés les citoyens, permettront de garantir un développement intégré et homogène de ces régions du pays, a souligné la même source.

Ces initiatives auxquelles sont associées toutes les structures concernées visent le développement des ressources animales à travers la réalisation de zones de cultures fourragères, de superficies plantées d'arbres adaptées aux conditions climatiques de la région, l'ouverture de pistes forestières et la réalisation des équipements publics et des conditions de vie décente dans les zones rurales.

La conservation des forêts aspire, à moyenne échéance, à parvenir à une véritable sensibilisation sur l'importance des ressources sylvicoles et la création d'exploitations agricoles en mesure de donner un coup de fouet à la dynamique de développement locale dans ces régions rurales grâce à l'adhésion des citoyens, note-t-on.

[Aps 9/9/08]

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Algérie : Ressources en eau

La sécurité hydrique de l'Algérie garantie pour plusieurs années
Le niveau d’approvisionnement en eau potable des villes du pays a connu une "nette amélioration" comparé aux précédentes années, a indiqué, dimanche à Médéa, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, tout en assurant que "la sécurité hydrique du pays sera garantie pour plusieurs années". "Aucune perturbation n’est venue contrarier ou compromettre, cette année, le système d’alimentation en eau potable mis en place pour l’approvisionnement de nos grandes villes", a-t-il indiqué lors de sa visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Médéa.

Aps 8/9/08

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Algérie : Projets transports

Une entreprise brésilienne pour le Transrhumel

Le groupement brésilien «Andrade Gutierrez», qui associe le bureau d’études «Cowi», se chargera de l’étude et de la réalisation du futur viaduc Transrhumel de Constantine, a-t-on appris hier, de la direction de wilaya des travaux publics. Conçu en double voie, cet ouvrage que l’on qualifie déjà de «projet du siècle», devra prendre naissance au niveau de la place de l’ONU, sur l’esplanade appelée communément «El Fedj», pour s’achever sur le plateau de Mansourah sur une longueur de 1.150 mètres, 20 mètres de largeur et 130 mètres de hauteur, a-t-on précisé. Le Transrhumel sera réalisé dans 32 mois et son coût sera de 15 milliards de dinars. Ce futur pont géant permettra, selon le plan d’étude du projet, de faire la jonction entre le Vieux Rocher et les hauteurs du Mansourah qui desservent pratiquement toute la partie sud de la ville et particulièrement la grande cité de Sakiet Sidi Youcef et ses prolongements vers Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et Oued El Had. Du côté du centre-ville, l’ouvrage prendra naissance à la place des Nations-unies, dans la zone stratégique de Djenane Zitoune qui constitue un véritable carrefour s’ouvrant sur Aïn El Bey et également sur les cités Fadila Saâdane, 5-Juillet, Boussouf et la zone industrielle Palma. En outre, ce projet, de par sa taille et ses formes futuristes, transformera de manière radicale le paysage de la ville des Ponts.

L'Expression : 09/08

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Algérie Economie

Deux navires pétroliers en voie d'acquisition par Sonatrach
Navire Hyproc SC Un contrat de construction de deux navires transporteurs de Gaz de pétrole liquéfié (GPL) vient d'être signé à Oran entre Hyproc Shipping Company, filiale à 100% de Sonatrach, et le chantier naval Coréen Hyundaï Heavy Industries (HHI). L'acquisition de ces deux navires GPLiers, d'une capacité de 35.000 m3 chacun, intervient dans le cadre du plan de modernisation et de rajeunissement de la flotte de navires hydrocarbures de "Hyproc SC", indique un communiqué de cette société transmis mercredi à l'APS. La livraison est prévue au mois de septembre 2010 pour le premier navire, suivi du second, six mois après, signale-t-on de même source.



Transports: les entreprises espagnoles appelées à respecter les délais des projets
Le ministre des transports, Amar Tou, a mis l'accent mercredi, au cours d'une audience accordée à l'ambassadeur d'Espagne à Alger, Juan Batista Lena Casas, sur la nécessité pour les entreprises espagnoles de respecter les délais et la qualité de réalisation de leurs projets en Algérie, a indiqué le ministère dans un communiqué. M. Tou a particulièrement insisté sur le respect des engagements qu'ils ont souscrits pour la réalisation des chemins de fer, du métro d'Alger et du tramway d'Oran notamment. Il a également souligné l'urgence de la création d'une base de maintenance en Algérie.

[Aps 3/9/08

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Algérie Economie : Sécurité sociale

Plus de 113 milliards de dinars dans les caisses

113,15 milliards de dinars est le chiffre réalisé par la sécurité sociale cette année, grâce à "la nouvelle politique" de rationalisation des dépenses, a indiqué, mardi à Alger, Tayeb Louh, ministre de Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.

Le ministre a affirmé, dans un point de presse, que ce chiffre, qui est récent et vient d'être annoncé pour la première fois, illustre la "fiabilité" de la nouvelle politique visant à rationaliser les dépenses et à augmenter les recouvrements, en comparant la situation actuelle à celle de 1999 où il n'a été réalisé que 53,89 milliards DA.


"Nous voulons améliorer les ressources de la sécurité sociale afin de préserver ses fondements", a-t-il souligné, ajoutant que le ministère avance des réformes qui préservent les principes de fonctionnement de la sécurité sociale.

Tout en rappelant que les 80 articles contenus dans la loi des finances de 2005 "avaient donné leurs fruits dans la lutte contre la contrefaçon", il a indiqué que l'instauration d'un tarif référentiel pour les médicaments vise la rationalisation des dépenses et l'encouragement d'une politique nationale du médicament favorisant l'investissement.

"Le tarif de référence n'a pas été créé en Algérie. Il est appliqué depuis longtemps dans d'autres pays", a-t-il soutenu, soulignant qu'une nouvelle liste de médicaments touchés par le tarif de référence sera annoncée le 2 octobre prochain.

1.785.413 retraités bénéficient d'une revalorisation de 5 % de leurs pensions et allocations

ALGER- 1.785.413 retraités bénéficient d'une revalorisation de 5 % de leurs pensions et allocations de retraite, applicable à partir du 1er mai 2008, a indiqué, mardi à Alger, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale,Tayeb Louh. Le ministre, qui intervenait lors d'un point de presse animé au siège du ministère, a affirmé que cette décision intervient en application des mesures prises en faveur des retraités durant le Conseil des ministres du 31 août passé et conformément aux orientations du président de la République.

Selon M. Louh, cette revalorisation des pensions et allocations des retraités aura une incidence financière sur 8 mois de 4,358 milliards de DA et de 6,5 milliards de DA sur une année. Les retraités bénéficieront d'une augmentation moyenne de 305 DA, a-t-il précisé.

Il a annoncé, d'autre part, que les retraités qui touchent des pensions allant de 12.000 DA à 20.000 DA seront exemptés de l'impôt sur le revenu. Le nombre de retraités qui seront touchés par cette décision est de 256.518 qui bénéficieront de 678 DA.

Par ailleurs, le ministre a annoncé l'augmentation de la majoration pour conjoint à charge de 1.000 DA à 1.250 DA pour les titulaires de pensions servies à compter de janvier 2000. "Cette décision aura un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008 au bénéfice de 400.000 retraités", a-t-il fait savoir.

Le ministre a, en outre, affirmé qu'il a été décidé le versement des augmentations des allocations induites par les récentes revalorisations des salaires. Cette décision touchera, selon lui, 500.000 salariés. Il a précisé, à cet effet, que le directeur général de la Caisse nationale des retraités a été instruit pour la mise en oeuvre des ces décisions à partir de cette semaine.


Sur un autre volet, M. Louh a annoncé de nouvelles mesures de solidarité décidées au bénéfice des retraités titulaires de pensions ou allocations modestes et applicable à partir du 1er janvier 2009. Il a indiqué, à ce sujet, que les pensions directes de retraites et les pensions principales de réversion inférieures à 11.000 DA bénéficieront d'une augmentation de 5 %, au profit des retraités non salariés. Il a également annoncé l'instauration d'un minimum de 3.500 DA mensuel pour toute allocation directe et allocation principale de réversion des retraités salariés et non salariés.

Le total des bénéficiaires de ces nouvelles mesures de solidarité est d'environ 1.050.000 titulaires de pensions directes ou réversions principales. "Ces mesures font suite à celles prises au bénéfice des retraités en 2006, ayant trait à la création de la caisse nationale d'épargne pour les retraités, qui affiche déjà un montant de 61,1 milliards de DA pour 2008 et des prévisions de 95 milliards pour l'année 2009", a-t-il conclu.

[Aps 2/9/08]

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Economie algérienne

Habitat: la Cnep-Banque triple la durée des crédits
La Cnep-Banque a procédé à l'augmentation de la durée du crédit accordé aux clients pour l'achat de terrain destiné à la construction d'une habitation, apprend-on mercredi auprès de cette banque publique. Selon les nouvelles dispositions mises en place par cet établissement bancaire, la durée de crédit passe ainsi de dix ans à une durée maximum de trente ans. Entrée en vigueur le mois dernier, cette mesure fixe la durée du crédit en fonction de la catégorie du livret d'épargne détenu par le client. En outre, cette décision concerne également les non détenteurs de livrets d'épargne désireux de contracter un crédit, précise-t-on de même source.

Produits de consommation: Ramadhan et hausse des prix...
La hausse des prix constatée durant ces premiers jours du mois de Ramadhan résulte de "la forte demande" sur les produits de consommation, a indiqué, mercredi à Ain Témouchent, le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub. Cette situation, a-t-il précisé, "sera régulée dès la semaine prochaine devant la grande disponibilité des fruits et légumes ainsi que des différents produits alimentaires".

ArcelorMittal veut renforcer sa présence
Le Groupe ArcelorMittal, numéro un mondial du fer et de l’acier, veut renforcer sa présence en Algérie pour le long terme, a indiqué le PDG de l’usine d’Annaba dudit groupe. Il prévoit à cet effet des projets d’investissement de grande envergure dans la production d’acier et le développement de l’exploitation du minerai de fer, a précisé à l’APS Bernard Bousquet. Le premier projet, devant être lancé dès l’aboutissement des discussions en cours entre les pouvoirs publics algériens et le Groupe ArcelorMittal, concerne la réalisation à Jijel d’installations industrielles pour la production d’acier pur (pré-réduit) et d’une centrale électrique, a indiqué la même source.

APS 09/ 08

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Algérie : Une nouvelle taxe pour les firmes étrangères

Toutes les entreprises étrangères qui opèrent en Algérie sous forme de contrat et qui ne sont pas justement de droit algérien seront soumises à un impôt de 15% sur leurs transferts à l’extérieur. Telle est la grande nouveauté fiscale que vient d’introduire le gouvernement dans le texte de loi des finances 2009 adopté en Conseil des ministres dimanche dernier. Dès l’année prochaine, des retenues de 15% sur les dividendes seront donc effectuées sur ces nombreuses entreprises étrangères qui ont des marchés en Algérie.



Selon une source de l’administration fiscale, « ces entreprises opéraient en Algérie sous forme de contrat que ce soit dans le secteur des travaux publics ou autres ; elles payaient leurs impôts et repartaient chez elles dès qu’elles avaient terminé leur contrat. Seulement, à leur retour, ces entreprises ne payaient pas la taxe sur les transferts qu’elles effectuaient parce qu’elle n’existait pas ». S’agit-il alors de combler ici un vide juridique qui, durant toutes ces longues années, a permis une discrimination bien cachée d’avec les entreprises étrangères installées en Algérie (de droit algérien) qui, elles en tout cas, s’acquittent des 15% d’impôts sur les bénéfices transférés ?!

« Afin de conforter les moyens de lutte contre la fraude fiscale, le projet de loi prévoit l’assimilation des bénéfices transférables vers l’extérieur par les succursales aux sociétés mères établies à l’étranger, à des dividendes imposés à 15%, l’imposition spécifique des plus-values de cession d’actions et de parts sociales par des non-résidents, la création d’un service des investigations fiscales chargé d’intervenir au niveau national contre les sources de fraude et d’évasion fiscale et le paiement des impôts par des moyens autres que le cash au-delà d’un certain montant », note le communiqué en question repris par l’APS hier. Se peut-il également que cette mesure ait été inspirée par le très commenté discours de Bouteflika sur l’échec avoué de sa politique économique, notamment en ce qui concerne l’investissement étranger en Algérie ? Dans ce même communiqué, il est fait mention en effet des nouvelles orientations du chef de l’Etat : l’Algérie, qui a besoin d’investissements productifs par les nationaux et par les étrangers, « entend défendre ses droits comme les autres pays en matière d’investissements, tout comme elle entend mettre un terme aux comportements parasitaires et spéculateurs au détriment du Trésor public ». Voilà peut-être une justification, si tant est qu’elle soit nécessaire. Serait-ce là la raison des emportements lyriques du Président sur l’inconséquence dans la conduite des affaires économiques du pays et l’appétit insatiable des groupes étrangers ? Possible. En somme, le projet de loi de finances 2009 a été élaboré sur la base d’un baril de pétrole à 37 dollars, une croissance d’un niveau de 4,1% (6,6% hors hydrocarbures), une inflation de 3,5% et des importations à hauteur de 34 milliards de dollars.

Par Ali Benyahia

http://www.elwatan.com/Une-nouvelle-taxe-pour-les-firmes

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Algérie : Loi de finances 2009

Le projet de loi de finances 2009, adopté dimanche par le Conseil des ministres, prévoit une nette augmentation du budget de l'Etat dans ses volets équipement et fonctionnement et met en place d'importantes mesures de lutte contre la fraude fiscale. Dans leur totalité, les dépenses budgétaires prévoient une enveloppe de 5.191 milliards DA (+ 7% par rapport à 2008) avec un solde budgétaire en déficit nominal de plus de 2.400 milliards DA (20,5% du PIB) qui sera financé grâce au Fonds de régulation des recettes qui dispose actuellement de plus de 4.000 milliards de DA.

Quant aux recettes budgétaires, elles sont estimées à 2.786 milliards DA, dont 1.628 milliards DA de fiscalité pétrolière (calculée sur la base d'un baril de pétrole de 37 dollars) et 1.158 milliards DA de fiscalité ordinaire (en augmentation de 10% par rapport à l'année 2008).

Le budget d'équipement de l'exercice prochain financera notamment la dernière tranche du programme quinquennal 2005-2009, et qui porte sur 2.631 milliards DA en "autorisations de programmes" et 2.598 milliards DA en "crédits de paiements".

Les composantes du budget d'équipement portent essentiellement sur 706 milliards DA pour les infrastructures économiques et administratives, 394 milliards DA pour à l'agriculture et à l'hydraulique, 234 milliards DA destinés à l'éducation et à la formation, 220 milliards DA de soutien pour l'accès à l'habitat et 95 milliards DA pour les programmes communaux de développement.

Il est à rappeler que le budget d'équipement est passé de 263 milliards DA en 1998 à 669 milliards DA en 2003 pour atteindre 2.598 milliards DA en 2009, soit une multiplication par dix en une décennie.

Pour ce qui concerne le budget de fonctionnement, il porte sur une enveloppe de 2.594 milliards DA (+ de 10% par rapport à l'année en cours). Le budget de fonctionnement prévoit une masse salariale en évolution de 15%, qui atteindra 876 milliards DA en 2009, du fait du recrutement de plus de 60.000 fonctionnaires et de la mise en oeuvre du nouveau statut de la Fonction publique et des régimes indemnitaires devant découler des statuts particuliers des agents de l'Etat.

Les dépenses de fonctionnement de services seront augmentées de 20% pour atteindre 153 milliards DA du fait de la prise en charge de toutes les nouvelles infrastructures administratives ou socio-éducatives réalisées.

Les crédits de fonctionnement sont ventilés à hauteur de 374 milliards DA pour l'Education nationale, 154 milliards DA pour l'Enseignement supérieur, 25 milliards DA pour la Formation professionnelle, 170 milliards DA pour la Santé, 210 milliards DA pour l'Agriculture, 368 milliards DA pour l'Intérieur et les Collectivités locales et 46 milliards DA pour la Justice. En outre, d'importantes dotations pour le soutien des prix du blé, du lait et de l'eau dessalée sont également contenues dans ce projet de loi.

Sur le plan législatif, le projet de loi de finances, qui ne prévoit pas l'introduction de nouvelle taxes ou augmentation des taxes existantes, comporte des mesures relatives à l'encouragement à l'investissement, le renforcement des moyens de lutte contre la fraude fiscale, le renforcement des garanties au profit du contribuable et le renforcement des garanties au profit du contribuable.

Pour ce qui concerne les investissements, le projet de texte stipule la prorogation des périodes d'exonération d'impôt sur le revenu global (IRG) et d'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) pour les opérations boursières, le soutien à la lutte contre le chômage à travers l'extension de l'exonération d'impôt sur le revenu global (IRG) aux bénéficiaires des micro-crédits d'investissements de l'Agence nationale de gestion des micro-crédits (ANGEM), l'octroi du caractère de garantie de l'Etat aux garanties émises par la Caisse de garantie aux crédits d'investissements dans les petites et moyennes entreprises (PME).

Afin de conforter les moyens de lutte contre la fraude fiscale, le projet de loi prévoit l'assimilation des bénéfices transférables vers l'extérieur par les succursales aux sociétés mères établies à l'étranger, à des dividendes imposées à 15%, l'imposition spécifique des plus values de cession d'actions et de parts sociales par des non résidents, la création d'un service des investigations fiscales chargé d'intervenir au niveau national contre les sources de fraude et d'évasion fiscale et le paiement des impôts par des moyens autres que le cash au-delà d'un certain montant.

Elle stipule aussi le renforcement des garanties au profit du contribuable à travers la limitation de la conduite des opérations de vérification aux agents ayant au moins le grade d'inspecteur des impôts, l'institution de l'obligation de notification au contribuable, des rectifications définitives arrêtées par les services fiscaux suite à un contrôle, l'extension de 2 à 4 mois de délais de saisine des commissions de recours, et le relèvement de seuils de compétence de différentes commissions locales, de wilayas et nationale.

Dans son intervention au Conseil des ministres, le Président de la République a souligné que l'Algérie, qui a besoin d'investissements productifs par les nationaux et par les étrangers, ''entend défendre ses droits comme les autres pays en matière d'investissements, tout comme elle entend mettre un terme aux comportements parasitaires et spéculateurs au détriment du Trésor public.''

Le gouvernement ''doit poursuivre la promotion de l'investissement fondé sur un partage équitable des avantages et des bénéfices entre l'investisseur national ou étranger et la collectivité nationale devant laquelle nous sommes comptables", a ajouté le chef de l'Etat qui a également appelé à ''freiner le gaspillage des ressources financières du pays en faisant remarquer que les importations ''se sont dangereusement emballées et l'excès doit y être banni''.

Le projet de loi de finances 2009 a été élaboré sur la base d'un baril de pétrole à 37 dollars, une croissance d'un niveau de 4,1% (6,6% hors des hydrocarbures), une inflation de 3,5% et des importations à hauteur de 34 milliards de dollars.

[Aps 1/9/08]

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